Alors que la polémique monte sur le rôle joué par un policier d’origine Hmong dans l’arrestation et la mort de Georges Floyd aux États-Unis, le gouvernement des États-Unis a cessé de délivrer certains visas aux citoyens du Laos et aux ressortissants faisant une demande au Laos, après un désaccord concernant l’expulsion de ressortissants laotiens.
L’avis des services américains de l’immigration indique que le Laos refuse ou retarde de manière déraisonnable l’acceptation du retour de ses citoyens, sujets, ressortissants ou résidents faisant l’objet d’une mesure d’éloignement définitive des États-Unis, et que le secrétaire d’État a ordonné aux agents consulaires au Laos de cesser d’accorder tous les visas de non-immigrant aux citoyens laotiens et aux ressortissants faisant une demande à Vientiane, sauf exceptions limitées.
Les agents consulaires ne pourront pas délivrer de visa aux demandeurs soumis à l’ordre du secrétaire avant la reprise de la délivrance des visas.
Levée des sanctions ?
Une fois ces sanctions levées, l’ambassade pourra délivrer des visas de non-immigrant aux demandeurs de visa admissibles.
Les opérations consulaires à l’ambassade des États-Unis à Vientiane se poursuivront. Ces restrictions de visa n’affectent pas les autres services consulaires fournis, y compris le traitement des demandes des personnes non couvertes par la suspension.
Les pays qui refusent ou retardent de manière déraisonnable l’acceptation du retour de leurs ressortissants faisant l’objet d’une mesure d’éloignement des États-Unis sont qualifiés de “récalcitrants”.
Le Département américain de la sécurité intérieure a déclaré avoir ordonné au Département d’État de sanctionner les visas pour le Laos et la Birmanie parce que ces deux pays “ont refusé ou retardé de manière déraisonnable l’acceptation de leurs ressortissants expulsés”.