La gare de Vientiane, la capitale laotienne, située le long du chemin de fer Laos-Chine, a été inaugurée le 7 octobre, alors qu’elle est presque terminée avant l’ouverture du chemin de fer en décembre.
Construite sur quelque 14 543 mètres carrés dans le village de Xay, dans le district de Xaythany, la gare de «Vientiane Capital» sera la plus grande gare du chemin de fer, avec trois quais et cinq voies.
Refléter l’amitié entre la Chine et le Laos
La gare a été construite par le China Railway Construction Group avec un concept évoquant la “ville du bois de santal”, la signification originale du nom de la capitale.
La gare a également été conçue pour refléter l’amitié entre la Chine et le Laos.
Selon l’agence Xinhua, le bâtiment principal de la gare prend pour référence le ratio d’étirement de l’architecture ancienne traditionnelle chinoise, et combine les caractéristiques environnementales de Vientiane avec le style de porte de l’architecture classique chinoise.
La façade, quant à elle, reprend des éléments de la forêt tropicale, avec huit avant-toits et colonnes en forme de branches d’arbres qui soutiennent le toit du hall de la gare. Lorsque le soleil brille sur la gare, les avant-toits apparaissent comme des arbres projetant des ombres sur la façade.
L’ouverture officielle du chemin de fer Laos-Chine est prévue pour le 2 décembre de cette année. Il s’étend sur 426 kilomètres entre la Chine et la capitale Vientiane, à une vitesse de 160 km par heure.
Remerciements à Jean Michel Gallet
C’est l’avancée de la conquête chinoise au Laos, Thaïlande, Birmanie. Sans doute la Chine finance ou plutôt investit.
Une collaboration entre les pays d’Asie du Sud-Est serait plus dans leur intérêt.
Une réalité qui devrait interpeller la Thaïlande et le monde entier, devant la lenteur des travaux en Thaïlande, la Chine envisage de venir directement au Myanmar avec sortie sur le golf du Bengale, l’Océan Indien et la porte commerciale vers l’Afrique et l’océan Indien. Cette région n’est plus sous influence anglophone sous protection de l’Australie mais de la Chine. Rappelez-vous du livre de Alain Peyrefitte paru en 1973 : Quand la Chine s’éveillera le monde tremblera !