La Malaisie est beaucoup moins dans le radar des journalistes internationaux ces temps ci. Depuis le retour au pouvoir de Mahathir Mohammad et avec la comparution en justice de l’ancien premier ministre Najib Rakaz, les choses sont redevenues plutôt normales dans ce pays d’Asie du sud est. Résultat: les bonnes nouvelles économiques se succèdent. En voici quelques unes, relevées par la lettre d’information «Les brèves de l’Asean».
Les investissements directs étrangers approuvés par les autorités malaisiennes se sont élevés à 66,3 Milliards de roupies malaisiennes (16,0 Milliards de dollars) au cours des trois premiers trimestres de 2019, en progression de 6,6 % par rapport à la même période de 2018. 59 % de ces IDE ont concerné le secteur manufacturier, 36 % les services et 5 % les mines et plantations. Les principaux investisseurs dans le secteur manufacturier ont été les États-Unis (18,4 %, contre moins de 4 % sur la même période en 2018), la Chine (10,3 %, contre 32 %), Taïwan (7,7 %), Singapour (6,9 %) et le Japon (5,3 %).
L’augmentation du salaire minimum mensuel de 1 100 roupies malaisiennes (environ 266 USD) à 1 200 MYR (290 USD) au 1er janvier 2020 a été précisée par le ministère des ressources humaines. Cette augmentation, qui avait été annoncée lors de la présentation du budget 2020, concernera les salariés du secteur privé (à l’exception des employés de maison) dans les grandes agglomérations. Le ministère a publié la liste des 57 villes et conseils municipaux concernés et a également confirmé l’objectif d’un salaire mensuel minimum de 1 500 MYR (362 USD) à atteindre pour la fin de la législature actuelle en 2023.
Le fonds d’investissement public PNB vise à porter la part de ses investissements à l’étranger à 30 % en 2022, contre 8 % actuellement, notamment en Asie, en co-investissement avec des sociétés de private equity. Le fonds, destiné à promouvoir le développement de l’actionnariat bumiputra (concept incluant l’ethnie malaise et les populations indigènes de la péninsule malaise, du Sabah et de Sarawak, soit près de 70 % de la population), gère actuellement près de 312 Mds MYR (75 Mds USD) d’actifs.