Condamné par la justice de son pays pour corruption, l’ex premier ministre malaisien Najib Razak n’exclut pas de se représenter pour être réélu au parlement.
L’ancien Premier ministre malaisien Najib Razak n’a pas exclu de se représenter au Parlement au cours des deux prochaines années, malgré une condamnation pour corruption qui l’empêcherait de poser sa candidature.
En juillet 2020, un tribunal malaisien a condamné l’ancien Premier ministre à 12 ans de prison après l’avoir déclaré coupable des sept chefs d’accusation retenus contre lui dans le premier d’une série de procès pour corruption portant sur plusieurs millions de dollars.
Najib avait plaidé non coupable des accusations d’abus de confiance, de blanchiment d’argent et d’abus de pouvoir.
L’affaire le concernant est considérée comme un test des efforts de la Malaisie en matière de lutte contre la corruption.
Le scandale 1MDB autour d’un fonds d’État en Malaisie a mis au jour un réseau mondial de fraude et de corruption.
Il a provoqué une onde de choc au sein de l’establishment politique malaisien, entraînant le renversement du parti UMNO de Najib, qui a gouverné le pays pendant 61 ans, depuis son indépendance.
Najib, en poste de 2009 à 2018, a été condamné à 12 ans de prison pour abus de pouvoir, et à 10 ans de prison pour chacun des six chefs d’accusation de blanchiment d’argent et d’abus de confiance.
Remerciements à Michel Prevot