Lors d’une interview télévisée à l’occasion de la 10e conférence de l’Institut Milken à Singapour en début de semaine, le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim a donné trois raisons pour justifier l’abandon des 47 chefs d’accusation de corruption et d’abus de pouvoir qui pèsent sur son adjoint, Zahid Hamidi.
Anwar a déclaré que les accusations portées contre Zahid n’avaient pas été menées de manière professionnelle, qu’elles étaient motivées par des considérations politiques, que l’ancien premier ministre Mahathir Mohamad cherchait à punir Zahid pour avoir refusé de dissoudre l’UMNO comme il l’avait exigé et que les accusations étaient apparemment si erronées qu’elles dérangeaient la conscience du procureur général qui voulait remettre les choses en ordre avant de quitter ses fonctions.
Il est intéressant de noter que s’il s’est montré réticent à expliquer l’ensemble de l’affaire “Discharge not amounting an acquittal” (DNAA) au parlement. Il a préféré s’exprimer à Singapour devant un public international.
Remerciements à Michel Prévot
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