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MALAISIE – SOCIÉTÉ : 150 étrangers morts en détention, une enquête en cours

Date de publication : 24/02/2023
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carte réfugiés

 

Des groupes de défense des droits de l’homme ont exhorté la Malaisie à enquêter sur les conditions de détention des migrants après que le gouvernement malaisien a déclaré que 150 étrangers, dont sept enfants, sont morts dans ces centres l’année dernière.

 

Dans une réponse écrite donnée cette semaine à une question du Parlement, le ministre malaisien de l’Intérieur, Saifuddin Nasution Ismail, a déclaré que sept enfants et 25 femmes figuraient parmi les personnes décédées en détention l’année dernière.

 

Il n’a pas divulgué la cause des décès ni le nombre d’étrangers détenus. En juillet dernier, la Malaisie a déclaré que 17 703 étrangers se trouvaient dans ses centres de détention.

 

“Le fait qu’un si grand nombre d’étrangers, y compris des enfants, meurent pendant leur détention par les services d’immigration est une condamnation cinglante de l’incapacité de la Malaisie à traiter les personnes qu’elle détient comme des êtres humains ayant des droits “, a déclaré Phil Robertson, directeur adjoint pour l’Asie à Human Rights Watch.

 

Amnesty International a appelé le gouvernement malaisien à prendre des mesures pour empêcher la mort de personnes en détention.

 

Selon des militants et des entretiens réalisés par l’agence de presse Reuters avec d’anciens détenus, les centres de détention malaisiens sont surpeuplés et insalubres, et les détenus n’ont pas un accès suffisant à la nourriture, à l’eau et aux soins de santé.

 

La Malaisie détient régulièrement des étrangers sans permis valide leur permettant de rester dans le pays, y compris des demandeurs d’asile. Le pays abrite également des millions de migrants sans papiers et plus de 100 000 réfugiés rohingyas.

 

Les étrangers sans papiers sont généralement détenus pendant de longues périodes en attendant d’être expulsés, tandis que les réfugiés et les demandeurs d’asile qui ne veulent pas rentrer chez eux sont détenus indéfiniment.

 

La Malaisie ne reconnaît pas les réfugiés et accorde peu de droits à ceux qui bénéficient de la protection du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Le HCR se voit refuser l’accès aux centres de détention depuis août 2019, ce qui entrave les efforts de libération et de réinstallation des demandeurs d’asile.

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