La police philippine a confirmé qu’une unité de surveillance coronavirus a été crée en son sein pour vérifier les allers et venues des patients supposés être en quarantaine afin de s’assurer qu’ils respectent bien les obligations sanitaires qui leur sont imposées. L’archipel compte, depuis le début de la pandémie, 234 570 cas de coronavirus, le plus grand nombre de l’Asie du Sud-Est, avec 3 790 décès dus au COVID-19.
Le lieutenant général de la police nationale Guillermo Eleazar, chef d’un groupe de travail chargé de faire respecter les protocoles de quarantaine, a mis en garde dimanche 6 septembre contre les amendes et les peines de travaux d’intérêt général pour les personnes qui enfreignent les mesures de précaution, tandis que les contrevenants aux interdictions d’alcool seront confrontés à des “pénalités supplémentaires”.
Traque sur les réseaux sociaux
“La police pourrait utiliser les affichages publics sur les médias sociaux comme pistes, et ceux-ci s’ajouteront aux opérations de visibilité policière que nous menons et compléteront les conseils que nous recevons de la hotline de la police”, a-t-il déclaré.
Manille a mis fin à une deuxième série de mesures strictes de confinement le 19 août pour stimuler l’activité commerciale, mais les gens doivent toujours porter des masques en public et observer une distance d’un mètre, tandis que les enfants, les personnes âgées et les femmes enceintes sont priés de rester chez eux. Les mesures anti Covid-19 confinant certains quartiers restent toutefois en vigueur jusqu’au 30 septembre.
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