L’archipel avec Duterte comme les États-Unis avec Trump ? Les chiffres de l’économie philippines disent en tout cas l’amélioration dans ce pays où la corruption et la surnatalité demeurent des gangrènes. A preuve, l’agence de notation Fitch a révisé à la hausse la perspective attribuée à la notation souveraine des Philippines (BBB), de « stable » à « positive ».
L’agence Fitch, l’une des principales agences de notation internationale, vient de déclarer que le cadre de politique macroéconomique du pays est favorable à des taux de croissance élevés, une inflation modérée, une dette publique maîtrisée et une résilience face aux chocs externes.
L’institution prévoit une croissance à 6,4 % en 2020 et à 6,5 % en 2021. Pour rappel, en avril 2019, S&P avait relevé d’un cran sa notation des Philippines (à BBB+), notamment en raison de la mise en place de politiques dynamiques soutenant les investissements.
Simultanément, la loi Philippine Innovation Act, visant à encourager la recherche et l’innovation, est entrée en vigueur le 7 février 2020. Elle prévoit la création d’un fonds pour l’innovation, alimenté à hauteur d’1 Md PHP (20 M USD) par le budget national, qui permettra de financer des projets d’entreprises innovantes.
Actuellement, les dépenses gouvernementales en R&D représentent 0,39 % du PIB philippin. Les autorités ont annoncé vouloir s’aligner sur les chiffres de leurs voisins régionaux, dépensant près d’1 % de leur PIB en R&D.