Les voyageurs internationaux seront progressivement autorisés à transiter par l’aéroport de Changi à partir du mardi 2 juin, alors que Singapour entame sa sortie progressive de la période de confinement. Actuellement, les passagers étrangers ne peuvent transiter par Singapour que s’ils sont sur des vols de rapatriement organisés par leur gouvernement.
Cette mesure s’inscrit dans une stratégie de réouverture progressive du transport aérien pour répondre aux besoins de l’économie et de la population de Singapour, a déclaré hier l’autorité de l’aviation civile de Singapour (CAAS).
En vertu des nouvelles mesures, les compagnies aériennes devront soumettre à la CAAS des propositions de voies de transfert à l’aéroport Changi. Les propositions seront évaluées en fonction de la sécurité aérienne, de considérations de santé publique et de la santé des passagers et de l’équipage.
Installations désignées
Des mesures strictes seront également mises en œuvre pour garantir que les passagers en transit restent dans des installations désignées à l’intérieur de la zone de transit et ne se mêlent pas aux autres passagers.
Le personnel aéroportuaire en contact avec les passagers devra porter des équipements de protection individuelle, tandis que les mesures de précaution existantes resteront en vigueur.
Les visiteurs de courte durée, où qu’ils soient dans le monde, se sont vus refuser l’entrée ou le transit à Singapour le 23 mars dernier.
Le ministre des transports, Khaw Boon Wan, a déclaré au début du mois que l’aéroport de Changi n’accueillait plus qu’une centaine de passagers à l’arrivée et 700 au départ par jour.
Au compte gouttes
Le transport aérien international, paralysé par la pandémie de coronavirus, a commencé à reprendre au compte-gouttes. La Chine et la Corée du Sud ont ouvert au début du mois un couloir de voyage étroitement contrôlé entre Séoul et 10 régions chinoises, tandis que l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie ont levé vendredi dernier les restrictions de voyage entre les trois pays baltes.