L’Inde s’est notamment indignée des insultes du premier ministre de Singapour Lee Hsien Loong. Lequel a vanté les mérites de Singapour en dévalorisant plusieurs autres pays…
Le ministère indien des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur de Singapour en Inde, Simon Wong, pour qu’il s’explique sur un discours extraordinaire prononcé la semaine dernière par le premier ministre Lee Hsien Loong, dans lequel il a insulté les gouvernements de l’Inde, mais aussi d’Israël, des États-Unis et du Royaume-Uni, tout en défendant avec arrogance le parlement de son pays et son approche de la démocratie.
Le Parti d’action populaire (PAP) au pouvoir à Singapour est depuis longtemps accusé de dominer un parlement qui approuve sans broncher les lois visant à restreindre la liberté de réunion et de la presse et à s’attaquer à toute une série d’autres droits civils.
Ces lois ont permis au gouvernement de mettre des journaux et des magazines en faillite, de réduire la liberté artistique et religieuse et de minimiser l’opposition parlementaire. Le débat actuel en est un bon exemple. Dans son discours de 40 minutes, il a lacéré le Parti des travailleurs à propos du fait qu’un membre du parti avait menti sur le parquet du Parlement. Ce faisant, il a affirmé que “près de la moitié des députés de la Lok Sabha (en Inde) font l’objet de poursuites pénales, notamment pour viol et meurtre”. Bien que l’on dise aussi que beaucoup de ces allégations sont politiquement motivées”.
Remerciements à Michel Prévot