Les services de communication en ligne “ayant une portée ou un impact significatif à Singapour” seront bientôt tenus de respecter de nouvelles règles pour empêcher les utilisateurs, en particulier les enfants, d’accéder à des contenus préjudiciables, a déclaré le ministère, sans nommer les plateformes.
Le Parlement singapourien débattra du projet de loi en novembre. S’il est adopté, il donnera aux autorités un outil supplémentaire pour contrôler les contenus en ligne.
L’année dernière, Singapour a adopté une loi controversée visant à empêcher l’ingérence étrangère dans la politique nationale.
Cette loi permet aux autorités de contraindre les fournisseurs d’accès à Internet et les plateformes de médias sociaux à fournir des informations sur les utilisateurs, à bloquer des contenus et à supprimer les applications utilisées pour diffuser des contenus qu’elles jugent hostiles.
Il y a trois ans, la ville-État a déjà adopté une loi contre les “fake news”, qui donne aux ministres du gouvernement le pouvoir d’ordonner aux sites de médias sociaux d’afficher des avertissements à côté des messages que les autorités jugent faux et, dans les cas extrêmes, de les faire retirer.