Le Département de la sécurité intérieure (ISD) a annoncé dans un communiqué publié le vendredi 18 octobre avoir arrêté en août un étudiant singapourien de 17 ans en vertu de la loi sur la sécurité intérieure (ISA), l’accusant d’avoir planifié une attaque terroriste contre des civils dans un quartier résidentiel.

L’intervention des autorités est survenue à temps, quelques semaines avant la date prévue pour le passage à l’acte. L’adolescent, décrit comme un fervent sympathisant de l’État islamique (EI), avait minutieusement préparé son projet.

Les enquêteurs ont découvert qu’il avait exploré le site choisi et rédigé une déclaration de djihad qu’il envisageait de diffuser avant l’attaque. Profondément influencé par la propagande en ligne de l’EI, il était persuadé d’agir au nom d’une cause prétendument supérieure.

Pour contrer cette menace croissante, Singapour a renforcé la surveillance des espaces numériques et intensifié les campagnes de sensibilisation destinées à prévenir la radicalisation. Le ministre du Droit et des Affaires intérieures, K. Shanmugam, a réaffirmé la volonté du gouvernement de protéger la population contre toute forme de terrorisme.

Cette affaire a également ravivé le débat autour de l’utilisation de la Loi sur la sécurité intérieure (ISA), qui permet la détention sans procès. Si les autorités la considèrent comme un outil indispensable pour prévenir les attaques terroristes, des organisations de défense des droits de l’homme dénoncent son caractère liberticide.

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