Près des grandes salles de conférence du centre de Bangkok où les dirigeants asiatiques se réuniront cette semaine, une pléthore de boutiques de marijuana – la nouvelle attraction touristique de la capitale thaïlandaise – était en pleine effervescence malgré une controverse qui menace ce secteur en pleine expansion.
Depuis que la Thaïlande a dépénalisé le cannabis cette année, les boutiques vendant des souches locales et importées, des joints pré-roulés et des gommes à mâcher se sont rapidement développées.
De nouveaux cafés portant des noms tels que MagicLeaf et High Society sont situés à quelques minutes des réunions du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (Apec).
Mais la prolifération de ces commerces a suscité une réaction négative de la part de certains politiciens et médecins qui affirment que le changement a été adopté sans réglementation et demandent maintenant des règles plus strictes, voire une nouvelle interdiction.
Un projet de loi sur la réglementation du cannabis visant à régir la culture, la vente et la consommation a été retardé au Parlement, ce qui a semé la confusion sur les aspects légaux.
L’Asie du Sud-Est dispose de lois strictes interdisant la vente et la consommation de la plupart des drogues, mais la Thaïlande est devenue une exception majeure en juin, lorsqu’elle a retiré le cannabis de sa liste de stupéfiants.
Cette décision a été prise à l’initiative du vice-premier ministre et ministre de la Santé publique, Anutin Charnvirakul, qui considérait la marijuana comme une culture commerciale pour les agriculteurs et défendait son usage médical, mais l’usage récréatif a explosé.
Les autorités ont ensuite procédé à des mises à jour fragmentaires de la réglementation, précisant que le cannabis ne pouvait être vendu aux enfants ou à proximité des écoles et des temples.
Position diplimatique : NE RIEN VOIR NE RIEN ENTENDRE NE RIEN DIRE ne pas s’ingérer dans les affaires intérieures d’un pays, toujours la même musique!