Le Forum économique de la coopération Asie-Pacifique (APEC) peut il accoucher de solutions pour les populations ? Telle est la question posée par des organisations issues de la société civile.
Ces organisations non gouvernementales et civiques thaïlandaises prévoient d’organiser des réunions et des ateliers à la mi-novembre, parallèlement au sommet de l’APEC, afin de discuter et de synchroniser les problèmes de tous les secteurs concernés, ont-ils déclaré.
Des hauts fonctionnaires, des ministres et des dirigeants de 21 économies d’Asie et du Pacifique, ainsi que des invités spéciaux, se réuniront dans la capitale thaïlandaise du 14 au 19 novembre pour promouvoir la libéralisation économique, le commerce, l’investissement, l’innovation, la numérisation, l’égalité des sexes et les questions liées à l’environnement.
Le gouvernement du Premier ministre Prayut Chan-o-cha va dépenser 3,2 milliards de bahts pour organiser une série de réunions de l’APEC depuis novembre dernier, et déploiera au moins 15 000 agents de sécurité pour assurer la sécurité du sommet et des réunions connexes.
Dans le cadre du thème du sommet, “Open. Connecter. Balance”, la Thaïlande, pays hôte, mettra en avant le modèle d’économie Bio-Circulaire-Vert (BCG), que le gouvernement a adopté dans le cadre de la stratégie de redressement national post-pandémie, en tant qu’ordre du jour clé des réunions de l’APEC. Thai PBS World a appris que les hauts fonctionnaires travaillent sur une déclaration indépendante à soumettre aux dirigeants pour soutenir le BCG en tant qu’approche économique pour parvenir à une reprise inclusive, équilibrée et durable après le COVID-19.
De nombreuses questions liées au changement climatique et à l’environnement devraient être discutées lors du sommet de l’APEC dans l’intérêt des populations, notamment la souveraineté alimentaire – le droit des populations à la sécurité alimentaire – et les droits des communautés à utiliser les terres et les forêts.
P-Move, une organisation populaire, se joint aux prochains forums populaires pour aborder de nombreuses questions telles que les droits fondamentaux de la population à accéder aux infrastructures et aux équipements, ainsi que les droits fonciers.
Le groupe s’oppose à la résolution du cabinet du 25 octobre, qui permet aux riches étrangers qui investissent plus de 40 millions de bahts de posséder un rai de terre pour leur résidence, a-t-il déclaré. Offrir un tel privilège aux étrangers creuserait le fossé entre les riches et les pauvres, car le prix des terrains monterait en flèche, ce qui aurait pour conséquence que les pauvres ne pourraient pas acheter de terrains, a-t-il averti.
Remerciements à Philippe Bergues