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THAÏLANDE – BIRMANIE : Quel impact à la frontière après l’interruption de l’aide américaine ?

Date de publication : 30/01/2025
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réfugiés birmans

 

Donald Trump veut couper l’aide humanitaire américaine. En Thaïlande, les conséquences seront importantes.

 

Le ministre de la Santé publique, Somsak Thepsuthin, a affirmé que la Thaïlande ne pouvait pas laisser sans assistance les réfugiés installés le long de la frontière avec la Birmanie, durement touchés par la suspension de 90 jours de l’aide étrangère décidée par le président américain Donald Trump.

 

Ses déclarations font suite à un rapport de Human Rights Watch signalant la fermeture d’un hôpital de campagne dans un camp de réfugiés en raison du gel de l’aide américaine.

 

Un autre établissement a également réduit son personnel, obligeant à renvoyer certains patients par manque de ressources médicales.

 

M. Somsak a précisé que plus de 100 000 réfugiés sont actuellement répartis sur neuf sites frontaliers en Thaïlande, dépendant majoritairement du soutien d’organisations internationales. L’impact exact de la suspension de l’aide reste incertain, bien qu’il puisse être temporaire. Il a insisté sur le fait que, les réfugiés ne pouvant être expulsés, une solution devra être trouvée sans alourdir les coûts pour l’État.

 

Toutefois, le problème dépasse la seule question des réfugiés affectés par cette décision. En Thaïlande, on recense également environ 700 000 travailleurs clandestins et immigrants sans papiers, ainsi que des millions d’autres en attente d’enregistrement. Une réponse globale est donc nécessaire.

 

Le ministère de la Santé publique prévoit d’examiner cette question au sein du Cabinet d’ici février.

 

M. Somsak a souligné que les départements concernés devront coordonner leurs efforts pour gérer la situation, notamment en matière d’immigration illégale.

 

Concernant l’impact financier, les pertes en matière de soins de santé dépasseraient les 2 milliards de bahts, selon les estimations, mais le ministère n’a pas encore confirmé ce chiffre. Des discussions approfondies sont nécessaires, car cette problématique implique plusieurs agences gouvernementales, et pas seulement le ministère de la Santé. De plus, le ministre a admis ne pas connaître précisément l’ampleur des contributions des organisations internationales à l’aide aux réfugiés.

 

Interrogé sur la possibilité que le ministère couvre intégralement les frais médicaux des réfugiés après le gel de l’aide, Somsak a indiqué qu’il était trop tôt pour prendre une décision. Il a reconnu les préoccupations selon lesquelles les fonds alloués aux soins des étrangers pourraient être perçus comme une priorité au détriment des citoyens thaïlandais.

 

Enfin, concernant l’impact de cette suspension sur les fonds de prévention des maladies en Thaïlande, le ministre a confirmé que des discussions étaient en cours. Il a également évoqué des rapports suggérant que les États-Unis pourraient finalement ne pas se retirer de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) comme initialement prévu, les décisions restant en suspens.

 

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