Effondrement: le mot n’est pas exagéré. Depuis le début de l’épidémie à la fin décembre, l’industrie du tourisme est bel et bien en chute libre en Thaïlande comme au Cambodge, où les sites les plus visités n’avaient jamais été aussi vides depuis longtemps. Le quotidien français Le Monde raconte, dans son édition du mardi 3 mars, la déprime sur le site d’Angkor privé de touristes chinois. Selon nos informations, plusieurs voyagistes français en Thaïlande envisagent de réduire fortement leur personnel compte tenu des annulations en cascade. L’impact économique est sévère. Sans doute exagéré par rapport à la portée réelle du virus et de l’épidémie, mais au départ de France, partir en Asie est aujourd’hui considéré comme un risque. Le 3 mars au matin (heure française), les vols AR Paris Bangkok sur Air France tournaient autour de 500 euros et les vols avec escale autour de 350 euros.
Le quotidien français Le Monde décrit en détail dans son édition du 3 mars la raréfaction brutale des touristes à Angkor. le site déprime selon le journal dont nous vous recommandons chaudement la lecture ici.
Pour les voyagistes basés en Thaïlande et au Cambodge, il s’agit d’une véritable catastrophe. Selon nos informations, plusieurs réceptifs français de Bangkok sont en train d’étudier des mesures d’urgence pour congédier temporairement leur personnel. Quelle sera l’ampleur de cette baisse subite de fréquentation ? Il est déjà clair que la saison de «Songkran» en Thaïlande apparait perdue pour les touristes asiatiques. Les arrivées en provenance d’Europe en revanche pourraient être dopées par l’écroulement des prix des billes d’avion. Gavroche va suivre de près ces évolutions. Toutes vos nouvelles et actualités sont bienvenues.
Nous proposons aussi aux voyagistes et aux réceptifs des espaces d’annonce gratuits pour le mois à venir. Saisissez l’occasion pour faire connaitre vos services !