Un réseau de médecins, d’universitaires et de groupes civils a publié une nouvelle lettre ouverte pour s’opposer à la décision du gouvernement de légaliser le cannabis.
Dans leur septième lettre ouverte, ils appellent le public à voter pour des partis qui ne soutiennent pas le retrait du cannabis de la liste des stupéfiants et sa promotion en tant que culture commerciale.
Selon la lettre ouverte, il y a eu une augmentation des accidents et des rapports de réactions négatives sur la santé mentale et physique depuis que la consommation de cannabis a été libéralisée l’année dernière.
La consommation et le commerce du cannabis ont été effectivement légalisés le 9 juin de l’année dernière, lorsque le parti Bhumjaithai a réussi à faire retirer la plante de la liste des stupéfiants de type 5. Cette mesure signifie que la plupart des parties de la plante peuvent être utilisées, à l’exception de celles qui contiennent plus de 0,2 % de tétrahydrocannabinol (THC) en poids.
La lettre note que l’usage médical du cannabis est déjà autorisé depuis 2019, alors que la plante figure toujours sur la liste des stupéfiants.
Le retrait du cannabis de la liste des stupéfiants de type 5 signifie que la plante et ses dérivés sont devenus plus facilement accessibles. Mais en l’absence d’un cadre juridique permettant de contrôler et de surveiller la production et l’utilisation du cannabis, l’usage récréatif de la plante a grimpé en flèche, indique la lettre.
La lettre souligne également que si le parti Bhumjaithai voulait promouvoir le cannabis en tant que culture commerciale, sa légalisation aurait dû être supervisée par le ministère du commerce ou le ministère de l’industrie.
Au lieu de cela, le ministère thaïlandais de la santé publique est devenu un promoteur du cannabis, plutôt qu’un régulateur du cannabis.
La lettre conclut que les citoyens devraient reconsidérer leur vote pour les partis politiques qui soutiennent la légalisation du cannabis lors des prochaines élections du 14 mai.
La lettre ouverte comprend une liste de signatures de travailleurs médicaux, d’universitaires de divers domaines et de travailleurs civils qui soutiennent la restriction du cannabis.