Les agences thaïlandaises concernées ont reçu l’ordre de suivre l’évolution de l’éruption du volcan Hunga-Tonga-Hunga-Ha’apai et de s’assurer que le système d’alerte aux catastrophes de la Thaïlande est en état de marche.

Le Premier ministre Prayut Chan-o-cha a également demandé aux agences concernées de communiquer entre elles et de se préparer à atténuer la catastrophe au cas où un tsunami serait créé par l’éruption.

La côte Thaïlandaise de Khaolak avait été dévastée par un tsunami le 26 décembre 2004

Dimanche 16 janvier, le porte-parole adjoint du gouvernement, Traisulee Traisoranakul, a déclaré que l’éruption de vendredi 14 et samedi 15 avait eu lieu à environ 9 500 km de la côte de Narathiwat. Cependant, l’éruption a déclenché des alertes et des avis de tsunami pour plusieurs pays du Pacifique, dont les Samoa américaines, la Nouvelle-Zélande, l’Équateur, le Pérou, le Chili, l’Australie, le Japon et les États-Unis.

Pendant ce temps, le département de la prévention et de l’atténuation des catastrophes a indiqué que la Thaïlande dispose de deux bouées de détection des tsunamis – une dans l’océan Indien, qui donne une alerte près de deux heures à l’avance, et une autre dans la mer d’Andaman, qui donne une alerte 45 minutes à l’avance.

“La bouée de l’océan Indien est en état de marche, mais celle de la mer d’Andaman s’est éloignée de sa position et le département prépare une autre bouée à sa place”, a déclaré le département.