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THAÏLANDE – CHRONIQUE : « Hua Hin : l’autre visage – Six heures du matin, la plage… »

Journaliste : Michel Hermann
La source : Gavroche
Date de publication : 17/07/2020
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Après « Au resto Pa Malee » et « Saphan Pla, quai de pêche », Michel Hermann vous invite, dans ce troisième volet, à découvrir un autre visage de Hua Hin : la plage à six heures du matin, à l’heure des bonzes. Les habitués le savent, les thaïs, pour échapper aux brûlures du soleil, se rendent sur les plages tôt le matin et tard le soir. Hua Hin étant redoutée pour ses méduses urticantes, qui s’en vont avec la marée descendante, il vaut mieux choisir la bonne marée pour se baigner… Bonne lecture donc.

 

Le long de la plage,
Tout de safran vêtu,
Un bonze sans âge,
Chemine les pieds nus,
Le long de la plage.

 

Il reçoit les oboles,
Et bénit les fidèles,
Qui versent dans son bol
Aliments pêle-mêle ;
Vitales oboles.

 

Six heures du matin,
La marée est basse
Et les Thaïs sont aux bains ;
Ils occupent l’espace
À six heures du matin.

 

On ne les verra plus.
Ils attendent le soir
Pour se remettre au jus,
Quand le ciel est blafard.
On ne les verra plus.

 

Le bonze solitaire
Continue de mendier,
Emportant ses mystères
Vers un temple isolé,
Étrange et solitaire.

 

Quand la marée descend,
Les méduses s’en vont.
On nage calmement
Sans peur et sans frissons,
Quand la marée descend.

 

Cette plage sans fin
Va se perdre à Cha-Am,
Ponctuée au loin
De quelques tours sans âme ;
Belle plage sans fin.

 

Il n’y a pas de touristes,
Et Hua Hin se désole.
Quelques masseuses tristes,
Sur la plage, somnolent ;
Il n’y a plus de touristes.

 

Dans le centre, rues chaudes
Et marchés sont vides.
Quelques filles en maraude,
A la beauté torride,
Arpentent les rues chaudes.

 

Mon luxueux Condo,
Prêté par une amie,
Ressemble à un ghetto
Pétrifié et sans vie,
Mon luxueux Condo.

 

Le soir face à la mer,
Je savoure mon vin,
Ma Sirène, mon enfer,
Bois mon fluide divin,
Tout près, face à la mer.

 

Michel Hermann

 

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