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THAÏLANDE – CHRONIQUE: Notre lettre de Sukhothai «J’ai retrouvé mes yeux d’enfant»

Journaliste : Michel Hermann
La source : Gavroche
Date de publication : 26/09/2019
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Les hôpitaux publics ou privés (pour qui en a les moyens) au Pays du sourire, sont de véritables lieux de vie, où docteurs, infirmières et personnel vous traitent avec bienveillance et attention. Une récente intervention chirurgicale a inspiré à Michel Hermann cette nouvelle Chronique de Sukhothaï illustrée. Bonne lecture donc.

 

Le vert est plus vert, le bleu est plus bleu.
La nuit, le jour, tout paraît lumineux.
De près ou de loin, je vois simplement.
Hier, j’ai retrouvé mes yeux d’enfant.

 

Ma vision trouble, simple souvenir
D’un monde changeant, n’a plus à souffrir
Du temps et des distances. Je vois mieux,
Les êtres aimés, la nature, les lieux.

 

La cataracte est vaincue. Un implant
Multifocal remplace un défaillant
Cristallin. Mon œil gauche, égrillard
Et vif, est enfin sorti du brouillard.

 

Je revois la salle d’opération
Et l’ophtalmologue, qui avec passion,
De ses doigts agiles et penchée sur moi,
Procède à l’échange, sûre, sans émoi,

 

Tandis que de gracieuses infirmières
Vont et viennent en agitant leur derrière.
Sous le champ opératoire stérile,
J’entends tout, rires et gestes fébriles,

 

Mais aussi la voix de la doctoresse
Qui tente d’apaiser tension et stress,
Et dompter l’angoisse qui s’installe
En moi, malgré l’anesthésie locale.

 

Tout va très vite, me voici délivré.
L’intervention a pris fin, avec succès.
Les jeunes infirmières rose-bonbon
S’occupent de moi avec attention,

 

Entourant mon brancard jusqu’à la chambre
Où je passerai cette nuit de septembre.
Puis j’ai pris le chemin de la maison,
À Sukhothai, où d’autres veilleront.

 

Je reverrai bientôt la doctoresse,
Sa peau si blanche, sa délicatesse,
Son regard si doux et émerveillé
Que mes yeux guéris pourront apprécier.

 

Je retournerai souvent, c’est vital,
À Phitsanulok, au « Bangkok Hospital ».
Docteurs et infirmières me connaissent,
Moi, mes envies, mes maux et ma vieillesse…

 

Michel Hermann

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