Christian Chevrier, candidat de la droite aux élections consulaires, compte sur l’expérience de sa colistière, vice présidente sortante du Conseil consulaire. «Elle ne lâche rien» écrit-il. En route pour les urnes…
Nous reproduisons ici un message la liste Union de la droite de Christian Chevrier
BILAN ET RETOUR D’EXPÉRIENCE DE MARIE-LAURE
Je suis très heureux d’avoir le soutien sans faille de Marie-Laure Peytel, qui a fait un travail fantastique tout au long de son mandat et encore aujourd’hui jusqu’au bout, elle ne lâche rien…
Marie-Laure Peytel & Christian Chevrier
Forte de sept années de la pratique de ce mandat, dont quatre en qualité de Vice-Présidente du Conseil consulaire, notre colistière Marie-Laure Peytel dresse ici un rapide bilan de ce mandat et de son retour d’expérience.
Mon expérience :
Ce rôle s’est avéré paradoxal, du fait de l’énorme décalage existant entre, d’une part l’attention que nous portent nos compatriotes, la confiance qu’ils nous témoignent, les attentes que nous portons, et d’autre part le fait que nous soyons quasiment invisibles des services de l’Administration française.
À une exception près que je veux souligner ici : la Caisse des Français de l’Étranger a créé pour les Consuls et Conseillers des Français de l’Étranger du monde entier, un dispositif intitulé « Service plus » permettant de traiter les réclamations ou sollicitations présentant un caractère d’urgence sous 48 heures. C’est jusqu’à présent le seul organisme prenant en compte notre mandat !
Je me suis donc efforcée, souvent par mes propres moyens, de résoudre des problèmes dont certains pourraient paraître anodins, concernant par exemple l’accès au service public, ou des informations générales. Mais j’ai été aussi confrontée à des problèmes plus significatifs, des besoins d’aide en urgence, la suspension d’une pension de retraite, l’impossibilité de se déplacer pour faire signer un certificat de vie, la détresse de familles dans des situations extrêmement pénibles…
La crise du Covid-19 dont nous ne voyons pas la fin, nous conduit à être au plus près de nos compatriotes qui souffrent dans tous les secteurs d’activités. Cette détresse, nous la prenons puis nous sommes limités à la confier au service social du consulat, et il est malheureusement rare que soyons informés par celui-ci ou par les familles, de la suite donnée ou des solutions apportées.
POUR VOUS REPRÉSENTER ENCORE PLUS EFFICACEMENT, NOUS AURIONS BESOIN :
Que notre voix soit écoutée.
Notre avis n’ayant pas été pris en compte, nous n’avons toujours pas de bureaux de vote à Khon Kaen ni à Koh Samui. La logique comptable et financière l’a emporté sur l’égalité entre citoyens français ! De même, des associations œuvrant dans l’intérêt de notre communauté, La France en Isan et l’Association Française de Bienfaisance en Thaïlande, se sont vu rejeter par l’Administration française leurs demandes légitimes de subventions, que nous avions validées.
Que notre consultation soit élargie à toutes les aides sociales.
Dès lors que des fonds publics sont distribués, nous devrions être associés à toutes les décisions d’aides financières y compris, voire surtout, dans les domaines de l’urgence et de la solidarité.
Qu’à l’inscription au registre des Français, les coordonnées des Conseillers des Français de l’Étranger soient communiquées, comme elles le sont pour l’ilotage.
Que ce mandat soit valorisé et respecté par l’État français.
Nous n’apparaissons pas sur le « répertoire national des élus ». De fait, nous n’avons aucune de légitimité aux yeux de Bercy, de la CNAV ou de toute autre administration française, lorsque nous intervenons au profit de nos compatriotes.