Les nouvelles médicales en provenance de Thaïlande doivent, à propos du Covid 19, être prises avec précaution. Lors de la première vague de l’épidémie, en janvier-février, le gouvernement Thaïlandais avait annoncé disposer d’un traitement à base de médicaments d’ordinaire réservés aux trithérapies anti-sida. L’Organisation mondiale de la santé ne l’a jamais confirmé. Aujourd’hui, les autorités médicales thaïlandaises affirment qu’une de leurs équipes travaille sur le développement d’un vaccin à titre expérimental.
Le directeur général du Département des sciences médicales, le Dr Opas Karnkawinpong, a déclaré cette semaine que la Thaïlande dispose désormais d’une équipe en charge du développement de vaccins contre le coronavirus 2019 (COVID-19). Cette équipe est composée de membres de diverses institutions, dirigés par le National Vaccine Institute (NVI).
Le directeur du NVI, le Dr Nakorn Premsri, a expliqué que le développement d’un vaccin implique la synthèse d’acide ribonucléique (ARN), d’acide désoxyribonucléique (ADN) ou de fragments du virus.
Vaccin expérimental
Après le développement, un vaccin expérimental doit être ensuite testé pour voir s’il a un effet sur le système immunitaire.
Il existe trois phases d’essais cliniques pour un vaccin COVID-19. La première phase se concentre sur la sécurité, avec environ 30 à 50 bénévoles. La phase suivante se concentre sur la stimulation du système immunitaire, impliquant 100 à 150 personnes. La troisième phase implique au moins 500 volontaires pour déterminer son efficacité. Si le vaccin est efficace, l’équipe le soumettra à la Food and Drug Administration (FDA) pour approbation.
A noter, les États-Unis (États-Unis), la Chine et l’Angleterre ont réalisé des progrès dans le développement de vaccins, après avoir achevé les deux premières phases. Il existe six vaccins contre COVID-19 en cours de développement.
La Thaïlande a trois options pour l’utilisation des vaccins.
La première option est de développer et de produire un vaccin dans le pays, actuellement en cours. La deuxième option est de coopérer avec les pays étrangers qui ont déjà un vaccin et le tester sur l’homme. Cette alternative permettra à la Thaïlande de l’acquérir plus rapidement que les autres pays. Le troisième choix, le moins pertinent, est d’attendre que d’autres pays proposent un vaccin, puis de l’importer. Dans ce cas, la Thaïlande devrait attendre plus longtemps et le prix pourrait être très élevé.