L’approbation du plan de réouverture des frontières aux touristes par le gouvernement thaïlandais mardi 15 septembre est assortie de précisions et de contraintes. Gavroche vous a dressé dès mardi soir les grandes lignes de ce plan encore très précautionneux, urgence sanitaire oblige. Revoici davantage de détails. Nous vous donnerons plus d’informations au fur et à mesure de la parution des décrets concernés dans la Gazette Royale.
Le gouvernement thaïlandais a, le 15 septembre, accepté de recevoir à nouveau les touristes internationaux qui souhaitent rester en Thaïlande pendant au moins 90 jours et se conformer à une quarantaine de 14 jours. Le séjour doit donc être d’au moins trois mois, et la quarantaine effectuée selon les standard en vigueur pour les étrangers, dans des hôtels désignés. Cette politique devrait être mise en œuvre en octobre prochain, avec pour principal objectif de relancer l’économie en déclin du pays. L’idée initiale d’une réouverture limitée à la province de Phuket a été abandonnée.
Selon le Bangkok Post, le gouvernement délivrera un visa touristique de longue durée, d’une durée minimale de 90 jours, à un maximum de 1 200 voyageurs par mois (100 à 300 personnes par semaine), ce qui devrait permettre de gagner environ un milliard de bahts par mois.
Attention: il est encore possible que ces visas ne soient délivrés que par des ambassades désignées, dans des pays à faible taux de Covid-19. La délivrance de ces visas en France, en Suisse ou en Belgique n’est pas encore acquise.
Les touristes qui souhaitent entrer en Thaïlande le mois prochain devront présenter un document de réservation d’hôtel ou de location de logement, et ils pourront obtenir également l’autorisation de prolonger le visa deux fois (90 jours chacun), ce qui signifie qu’ils pourront rester dans le pays pendant neuf mois maximum.
Le secrétaire permanent aux finances, Prasong Poontaneat, a affirmé que le gouvernement s’attendait à voir affluer des touristes en provenance de pays et territoires où le coronavirus n’avait pas affecté les mois précédents, comme la Chine, Taïwan et plusieurs pays européens. Sans préciser lesquels.
Les modalités de ce plan doivent être encore discutées et approuvées plus en détail par le Centre d’administration de la situation Covid-19.
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