Cette recherche a été menée par les universités de Chiang Mai, Chulalongkorn, Thammasat, Thaksin, Khon Kaen et Burapha, sur la base de rapports de presse publiés au cours des trois premières semaines d’avril, pendant lesquelles les mesures nationales de confinement anti-Covid 19 étaient en place. Il s’agit donc d’une indication à prendre au sérieux. Le rapport indique qu’il y a eu 38 tentatives de suicide au cours de cette période, entraînant 28 décès, ajoutant que, si le verrouillage a quelque peu réussi à ralentir le taux de nouvelles infections par COVID-19 et de décès, il a également eu un impact dévastateur sur l’économie.
Cette recherche a été menée par les universités de Chiang Mai, Chulalongkorn, Thammasat, Thaksin, Khon Kaen et Burapha, sur la base de rapports de presse publiés au cours des trois premières semaines d’avril, pendant lesquelles les mesures nationales de confinement anti-Covid 19 étaient en place. Il s’agit donc d’une indication à prendre au sérieux. Le rapport indique qu’il y a eu 38 tentatives de suicide au cours de cette période, entraînant 28 décès, ajoutant que, si le verrouillage a quelque peu réussi à ralentir le taux de nouvelles infections par COVID-19 et de décès, il a également eu un impact dévastateur sur l’économie.
Poussés au désespoir par les conséquences économiques sans précédent de la pandémie COVID-19, des thaïlandais se retrouvent acculés au suicide pour échapper à leurs difficultés, selon un rapport commandé par le Bureau du Comité pour la promotion de la science, de la recherche et des innovations.
La recherche a été menée par un groupe d’universitaires des universités de Chiang Mai, Chulalongkorn, Thammasat, Thaksin, Khon Kaen et Burapha, sur la base de rapports de presse publiés au cours des trois premières semaines d’avril, pendant lesquelles les mesures nationales de confinement étaient en place.
Le rapport indique qu’il y a eu 38 tentatives de suicide au cours de cette période, entraînant 28 décès, ajoutant que, si le verrouillage a quelque peu réussi à ralentir le taux de nouvelles infections par COVID-19 et de décès, il a également eu un impact dévastateur sur l’économie.
Besoin de mesures correctives
Les universités accusent le gouvernement de ne pas être suffisamment préparé et de tarder à proposer des mesures correctives pour amortir les effets sur la population, en particulier les travailleurs journaliers, les indépendants et les pauvres des métropoles, qui ont été pris au dépourvu. La mise en place du programme de subventions de 5 000 bahts/mois n’a pas joué son rôle de filet de sécurité.
Pour prévenir de futurs suicides, les chercheurs proposent la mise en place d’une ligne téléphonique d’urgence, pour recevoir les plaintes des personnes concernées et pour répondre à leurs doléances, avant qu’elles ne deviennent trop désespérées.
Ils proposent également que le gouvernement étende le régime de subventions à un plus grand nombre de personnes, qu’il assouplisse les restrictions de verrouillage dans les zones à faible risque pour permettre à certaines entreprises de reprendre leurs activités et qu’il supprime les obstacles pour ceux qui veulent faire des dons pour aider les personnes dans le besoin.
A lire sur le sujet l’article du Bangkok Post (en anglais) ici.