Redécouvrir la Thaïlande à la faveur de la fin de la pandémie, c’est possible. La culture thaïlandaise a été façonnée par de nombreuses influences, notamment indiennes, laotiennes, birmanes, cambodgiennes et chinoises. Ses traditions intègrent une grande influence de l’Inde, de la Chine, du Cambodge et du reste de l’Asie du Sud-Est.

La religion nationale de la Thaïlande, le bouddhisme Theravada, est au cœur de l’identité thaïlandaise moderne. Le bouddhisme thaïlandais a évolué au fil du temps pour inclure de nombreuses croyances régionales issues de l’hindouisme, de l’animisme, ainsi que du culte des ancêtres. Le calendrier officiel en Thaïlande est basé sur la version orientale de l’ère bouddhiste (BE), qui a 543 ans d’avance sur le calendrier grégorien (occidental). Ainsi l’année 2016 est 2559 BE en Thaïlande.

Des coutumes décrits par Phya Anuman Rajadhon

Les coutumes traditionnelles et le folklore du peuple thaïlandais ont été rassemblés et décrits par Phya Anuman Rajadhon. Il s’agit de l’un des érudits les plus remarquables de la Thaïlande moderne, au XXe siècle, à une époque où la modernité a changé le visage de la Thaïlande et où un grand nombre de traditions ont disparu ou sont devenues adapté à la vie moderne. Même si vous n’avez pour seule occupations que de parier en ligne, vous pourriez toujours vous intéresser à la riche culture Thaïlandaise.

En effet, la recherche du raffinement, ancrée dans l’ancienne culture siamoise, consistant à privilégier ce qui est raffiné et à éviter la grossièreté est un axe majeur du quotidien des Thaïlandais et haut placé sur leur échelle de valeurs. Comme dans d’autres cultures asiatiques, le respect envers les ancêtres est un élément essentiel de la pratique spirituelle thaïlandaise. Les Thaïlandais ont un sens aigu de l’hospitalité et de la générosité, mais aussi un sens aigu de la hiérarchie sociale.

Des règles sociales

L’ancienneté est primordiale dans la culture thaïlandaise. Les anciens ont, par tradition, régné sur les décisions ou les cérémonies familiales. Les ainés ont un devoir vis-à-vis des plus jeunes.

La salutation traditionnelle thaï : le Wai.

La salutation thaïlandaise traditionnelle, le wai, est généralement offerte en premier par la plus jeune des deux personnes qui se rencontrent, les mains jointes, le bout des doigts pointant vers le haut alors que la tête est inclinée pour toucher le bout des doigts, coïncidant généralement avec les mots prononcés “sawatdikhrap” pour les hommes et “sawatdi kha” pour les femmes.

L’aîné peut alors répondre de la même manière. Le statut social et la position, comme au gouvernement, auront également une influence sur qui exécute le wai en premier. Par exemple, bien que l’on puisse être considérablement plus âgé qu’un gouverneur de province, lors d’une rencontre, c’est généralement le visiteur qui rend hommage en premier. Lorsque les enfants partent pour aller à l’école, on leur apprend à attendre leurs parents pour leur témoigner leur respect. Le wai est un signe de respect et de révérence pour l’autre, semblable à la salutationnamaste de l’Inde et du Népal.

La Thaïlande est à près de 94% à 95% bouddhiste Theravada (qui comprend la tradition forestière thaïlandaise et les sectes DhammayuttikaNikaya et SantiAsoke), avec des minorités de musulmans (5-6 %), de chrétiens (1 %), de bouddhistes Mahayana et d’autres religions.

Le bouddhisme thaïlandais Theravada est soutenu et supervisé par le gouvernement, les moines recevant un certain nombre d’avantages gouvernementaux, tels que l’utilisation gratuite des infrastructures de transport public.

Avant la montée du bouddhisme Theravada, la religion brahmanique indienne et le bouddhisme Mahayana étaient présents en Thaïlande. Les influences de ces deux traditions sont encore visibles dans le folklore thaïlandais actuel.

Le bouddhisme

Le bouddhisme en Thaïlande est fortement influencé par les croyances traditionnelles concernant les esprits ancestraux et naturels, qui ont été incorporées dans la cosmologie bouddhiste. La plupart des Thaïlandais installent des maisons des esprits, des maisons en bois miniatures à l’extérieur de leurs habitations, où ils croient que vivent les esprits de la maison. Ils présentent des offrandes de nourriture et de boisson à ces esprits pour les garder heureux. Si ces esprits ne sont pas heureux, on pense qu’ils habiteront la maison et provoqueront le chaos. Ces maisons d’esprit se trouvent dans les lieux publics et dans les rues de Thaïlande, où le public fait des offrandes.