La Thaïlande a de nouveau été exclue du deuxième “Sommet pour la démocratie” du président américain Joe Biden, le 29 mars dernier. Celui-ci a promis 700 millions de dollars de fonds et une alliance commune contre les technologies de surveillance, alors que l’inquiétude des États-Unis s’accroît à l’égard de la Chine et de la Russie.
Espérant montrer un front plus global après son premier sommet en 2021, centré sur les États-Unis, Joe Biden a codirigé la réunion de mercredi 29 mars avec le président de la Corée du Sud – qui a également accepté d’accueillir le prochain sommet – ainsi qu’avec les dirigeants de la Zambie, du Costa Rica et des Pays-Bas.
Cette réunion de 121 membres est intervenue alors que des groupes de défense des droits de l’homme dénoncent un recul dans les pays invités au sommet, notamment Israël et l’Inde, deux partenaires proches des États-Unis dont les premiers ministres ont été accusés d’autoritarisme croissant.
Comme en 2021, la Thaïlande et Singapour font partie des pays qui n’ont pas été invités. Seuls trois États d’Asie du Sud-Est – les Philippines, la Malaisie et l’Indonésie – y ont participé
Toutes mes félicitations, affectueuses et sincères, à la Thaïlande. Combien la démocratie de Joe Biden a t-elle de vies humaines sur la conscience ? A commencer par le Laos ? 3 millions d’habitants, 3 millions de tonnes de bombes.