Présent au premier sommet de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est et du Conseil de coopération du Golfe (CCG) à Riyad, en pleine crise au Proche-Orient, le Premier ministre Srettha Thavisin a déclaré que la Thaïlande était pleinement prête à soutenir la croissance des liens commerciaux et d’investissement entre les économies de l’ASEAN et du CCG, qui représentent collectivement environ 6 % du PIB mondial.
Il a également annoncé l’engagement de la Thaïlande à rechercher activement des moyens de réduire les obstacles au commerce et à l’investissement, et il a plaidé pour la création du Forum des affaires ASEAN-CCG et les négociations pour l’accord de libre-échange Thaïlande-CCG. Ces initiatives visent à accroître la valeur du commerce entre les deux régions, avec pour objectif d’atteindre 40 milliards de dollars, a-t-il indiqué.
À l’heure actuelle, les investissements du CCG dans la région de l’ASEAN totalisent environ 14 milliards de dollars, dont 75 % proviennent d’investisseurs des Émirats arabes unis. En outre, les importations du CCG en provenance des pays de l’ASEAN représentent 6 % des importations totales du bloc arabe.
Srettha a souligné le rôle de la Thaïlande en tant que « cuisine du monde » et sa volonté de partager son expertise en matière de production agricole et d’innovation alimentaire pour aider les pays du CCG à répondre à leurs préoccupations en matière de sécurité alimentaire. La Thaïlande souhaite également renforcer la collaboration dans le développement scientifique et technologique, en particulier dans la production d’aliments halal, a-t-il déclaré.
Srettha a proposé une coopération accrue entre les pays du CCG et le Centre d’études et de dialogue sur le développement durable de l’ASEAN, basé à Bangkok. Cette collaboration portera sur le développement des énergies renouvelables et la promotion des véhicules électriques.
En plus de ces efforts, la Thaïlande vise à doubler le nombre de touristes en provenance des pays du CCG au cours des deux prochaines années, le faisant passer d’environ 300 000 par an à 600 000 par an. Cette croissance sera réalisée grâce à une concentration sur le tourisme de santé et de bien-être, a ajouté Srettha.
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