Le Comité de politique monétaire (MPC) a décidé de maintenir le taux d’intérêt directeur du pays à 0,5%, tout en s’attendant à une croissance marginale de l’économie nationale à 0,7% cette année, suivie d’une croissance de 3,9% l’année prochaine.

Comme prévu, le MPC a voté à l’unanimité le maintient du taux directeur inchangé à 0,5%, malgré une faible inflation et des faibles perspectives de croissance alors que l’économie reste sous la pression de l’épidémie locale de Covid-19.

Bien que le comité n’ait pas expliqué pourquoi une nouvelle baisse du taux directeur n’est pas justifiée, il a réitéré que des mesures financières seraient plus efficaces.

Le MPC a noté que les progrès en matière de vaccination et un assouplissement des mesures de confinement contribueraient à soutenir l’économie. Le MPC prévoit une croissance de l’économie de 0,7% et 3,9% respectivement en 2021 et 2022, en grande partie inchangée par rapport à la projection du mois d’août.

Il note cependant que l’incertitude reste élevée et qu’il est nécessaire de surveiller l’évolution de l’épidémie, la confiance du secteur privé et les mesures gouvernementales.

Se concentrer sur les mesures financières et de crédit

La BoT devrait se concentrer sur des mesures de politique financière pour soutenir la distribution de liquidités, améliorer l’accès au crédit et réduire le fardeau de la dette pour les personnes touchées par la perturbation économique.

Ces mesures comprennent la facilité aux prêts, un programme de stockage d’actifs et d’autres mesures prises par les banques publiques. Elle a également noté que les institutions financières devraient accélérer la restructuration de la dette pour avoir un impact plus large et être compatible avec le service de la dette à long terme des emprunteurs.

Coordination des politiques

Le MPC a réitéré que la coordination des politiques entre les agences gouvernementales serait essentielle. Il a souligné que les mesures de santé publique devraient équilibrer entre contenir l’épidémie et soutenir l’économie. Les mesures fiscales devraient contribuer à faciliter la reprise économique.

Sur le taux de change, le MPC a noté que le baht a été plus volatil, mais n’a pas exprimé de préoccupation particulière.