L’hebdomadaire britannique, interdit de diffusion papier en Thaïlande en raison de ses articles sur la monarchie, a publié dans son édition du 12 octobre un article très intéressant sur les lacunes de l’éducation sexuelle dans le royaume, et les tentatives assez ridicules du gouvernement pour endiguer le problème des grossesses adolescentes. En cause : l’embauche de Disc Jockeys par le gouvernement thaïlandais pour convaincre, à l’antenne, les jeunes thaïlandaises de «mieux se comporter».
L’édition en ligne de The Economist, heureusement toujours accessible à partir de la Thaïlande, permet d’accéder à cet article du 12 octobre que nous vous recommandons ici.
L’hebdomadaire britannique revient sur le problème des grossesses adolescentes en Thaïlande, et sur l’incapacité des autorités à vraiment prendre en compte la nécessité d’une éducation sexuelle digne de ce nom.
Cités par le journal, des enseignants racontent que les cours sur le sujet se limitent «à l’anatomie» et se gardent bien d’aborder la question des relations homme-femme. Tout un programme ! Autre chiffre rappelé par The Economist: la propension infernale des jeunes thaïlandais à rester scotchés à leur téléphone portable : jusqu’à dix heures par jour en moyenne entre 15 et 20 ans !
L’hebdomadaire met aussi l’accent sur les déclarations du Premier ministre Prayuth Chan Ocha sur l’égalité entre les sexes, qui conduirait à une «détérioration de la société». L’ancien général avait dans le passé comparé des jeunes femmes trop court vêtues «à des bonbons peu protégés».
Collaboration: Bernard Festy