Le quotidien populaire britannique «Daily Mail» est en croisade pour la défense des éléphants, en particulier en Thaïlande, après avoir publié les témoignages de touristes britanniques soulignant les mauvaises conditions de vie des animaux proposés aux visiteurs étrangers pour faire des promenades. Dans un long article, richement illustré, publié cette semaine, le «Daily Mail» se félicite de la décision des autorités thaïlandaises de faire relâcher plusieurs dizaines d’éléphants enchaînés qui souffraient «d’angoisse psychologique» alors qu’ils étaient contraints d’effectuer des tours pour les touristes.
Le «Daily Mail» britannique est fidèle aux habitudes de la presse populaire d’outre manche: il ne fait pas dans la dentelle et nous raconte l’histoire des éléphants thaïlandais libérés sous tous les angles, avec moulte photos.
Vous pouvez retrouver ici l’intégralité de l’article (en anglais).
Les libérations de pachydermes sont intervenues au camp d’éléphants de Maesa, à Chiang Mai. Des conditions «cruelles» y avaient été dénoncées par des touristes en novembre 2019. Ces derniers, militants de la cause animale, avaient révélé que des bébés éléphants avaient été « arrachés à leurs mères » puis contraints d’apprendre des cascades, de peindre des images, de donner des coups de pied dans des ballons de football et de lancer des fléchettes.
Les nouvelles images du «Daily Mail» montrent les animaux paissant librement et interagissant de manière ludique les uns avec les autres au camp d’éléphants de Maesa, à Chiang Mai. Les patrons du camp ont commencé à retirer les entraves et permettent à certains de ses 77 éléphants de se promener librement dans le parc.
L’officier exécutif Anchalee Kalamaphichit a déclaré qu’ils prévoyaient de retirer les chaînes de tous les éléphants dans les semaines à venir.
Nouveau mode de vie
Elle a déclaré: «Cependant, vivre librement est une chose nouvelle pour ces éléphants. Ils ont besoin de temps pour s’adapter à leur nouveau mode de vie, nous avons donc choisi de commencer par les éléphants les plus âgés et les plus sympathiques»
Moving Animals
Le groupe de pression britannique «Moving Animals» – qui a révélé l’anxiété des éléphants l’année dernière – s’est dit ravi. La fondatrice Amy Jones a déclaré: «C’est incroyable de voir ces éléphants vivre librement sans leurs chaînes ». Avec plus de 70 éléphants en captivité, le camp d’éléphants de Maesa est le plus grand camp du nord de la Thaïlande. L’année dernière, des militants de Moving Animals avaient vu des éléphants se balancer en détresse en signe «d’angoisse psychologique évidente». Moving Animals avait ensuite appelé à une interdiction totale de la publicité et de la vente de visites d’éléphants «contraires à l’éthique» dans des «endroits cruels comme Maesa Elephant Nursery».