Le coronavirus est peut être en train de disparaitre. Mais la pollution plastique, elle, est au plus haut en Thaïlande. L’explosion des ventes de nourriture à domicile durant les semaines de confinement a engendré une catastrophe écologique dont plusieurs médias thaïlandais se sont fait l’écho. Notre collaboratrice Alexandra Colombier a aussi raconté cette prolifération des déchets plastiques dans le royaume. Que faire ? Mettre à flot des navires dépolluants comme The Interceptor, en service dans le canal de Cengkareng, à Jakarta (Indonésie) et sur la rivière Klang en Malaisie.
Vous avez récemment commandé de la nourriture à domicile ? Ou ramené des plats préparés à votre appartement ? Où avez vous déposé ensuite les sacs plastiques ? Posez vous la question car elle ruine l’environnement en Thaïlande. Le royaume est déjà le sixième plus gros pollueur des océans.
Et malgré l’interdiction en début d’année des sacs à usage unique dans les supermarchés, les déchets plastiques pourraient augmenter de 30% en 2020. Le pays n’a recyclé l’année dernière que 19% des deux millions de tonnes de détritus plastiques qu’il a généré.
Navire automatisé
Pour y remédier, une solution existe: il s’agit du bateau aspirateur The Interceptor, déjà utilisé en Indonésie et en Malaisie. Il s’agit d’un navire automatisé mis au point par la société néerlandaise Ocean Cleanup et capable de ramasser les détritus flottants à la surface des cours d’eau. Il serait parfait pour les Khlongs, les canaux de Bangkok.
Il fonctionne exclusivement grâce à des panneaux solaires posés sur son toit. Il traine derrière lui une longue ligne d’eau qui rabat les déchets dans ses soutes. The Interceptor peut engloutir jusqu’à 50 tonnes de déchets par jour.
Question: comment les traiter ensuite ? Il est temps pour les autorités thaïlandaises d’y répondre affirment les organisations de protection de l’environnement.
En savoir plus sur The Interceptor: https://theoceancleanup.com/rivers/
Remerciements à Georges Santin