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THAÏLANDE – FRANCE : La pandémie, objet d’études de l’Agence universitaire de la francophonie et de l’université Rangsit

Journaliste : Rédaction
La source : Gavroche
Date de publication : 24/09/2021
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L’Agence universitaire de la francophonie agit pour une francophonie universitaire et prend le rôle essentiel dans le développement éducatif pendant la crise pandémique de Covid-19. Son  projet d’étude de la pandémie, co-produit avec l’université thaïlandaise Rangsit, a été sélectionné pour bénéficier du soutien d’un fonds spécial COVID-19 de l’AUF. En voici une présentation.

 

L’université Rangsit qui est l’une des quatre universités membres de l’AUF en Thaïlande,  a été sélectionnée pour bénéficier le soutien de l’AUF en vue d’accompagner les établissements membres à améliorer la qualité et l’efficacité de l’enseignement à distance mises en place durant la pandémie, en même temps à développer dans le plus  long terme un plan d’application de la technologie de l’information, et de la communication ainsi que la recherche dans l’enseignement du français à l’université Rangsit.

 

Le Covid 19 s’est produit dans un pays et s’est répandu sans cesse dans le monde
entier.

 

Il devient aujourd’hui la crise sanitaire mondiale. Cette pandémie a changé le monde :l’économie est changée, chaque pays devait donc transformer son économie. Le contact
international ainsi que domestique se change également, la technologie numérique de
communication a remplacée obligatoirement en vue de soutenir la continuité des activités des gens. L’éducation en particulier : l’enseignement supérieur a dû se préparer, s’adapter non seulement pour cette période pandémique, il sera innové pour assurer la continuité du processus éducatif et répondre de manière durable au monde de l’ère 5.0.

 

Centre de l’innovation d’apprentissage

 

La création du centre de l’innovation d’apprentissage ainsi que le Campus Numérique Francophone Partenaire (CNFp de Rangsit) qui sont une coopération financière entre l’AUF et l’université Rangsit s’appuient à la durabilité de l’enseignement dans l’ère numérique.

 

De la politique éducative à la pratique concrète, la réunion préparatoire est organisée dans le but de discuter, réfléchir et préparer ensemble des activités. Cela permettra à long terme de développer et innover l’enseignement du français. De différentes formations continues et les webinaires ont été organisés pour répondre aux politiques éducatives visées :

 

-La crise sanitaire insiste que l’enseignement est en processus du changement, les conditions de l’éducation diminue de moins en moins. L’apprentissage ne se réserve pas uniquement dans la classe, il serait remplacé par la nouvelle plateforme de l’éducation. Le monde sera sans frontières. On pourra apprendre n’importe où et n’importe quand. La plateforme numérique de l’éducation sera donc un outil d’apprentissage plus efficace.

 

-La mise à disposition des ressources numériques dans l’enseignement/apprentissage du français est en plus un facteur important qui stimule l’intérêt et l’apprentissage chez des
apprenants. La formation organisée est donc nécessaire de sensibiliser de la maitrise des outils numériques. Cette formation permettra aux enseignants de français d’innover et inventer l’innovation éducative appropriée au contexte de l’enseignement/apprentissage et répond aux besoins des apprenants.

 

-Le département de français doit amener à s’interroger sur la meilleure adéquation entre offre de formation et besoins de la société et de l’économie. C’est à partir d’un dialogue entre le monde académique et les acteurs socios-professionnels que peuvent se développer des solutions partagées, le séminaire « Français professionnel » s’inscrit dans le cadre des axes prioritaires de l’AUF pour viser à accompagner le département de français dans le renforcement de professionnalisation des formations ainsi que favoriser l’employabilité des étudiants.

 

-En outre, la recherche scientifique considère indispensable dans le système de l’enseignement supérieur. Le soutien de l’AUF accompagne les enseignants à sensibiliser à la méthodologie de recherche afin de créer de nouvelles connaissances et de développer l’efficacité dans l’enseignement. Cette formation continue, animée par l’expert francophone régional, est organisée en collaboration de l’université Can Tho qui est université partenaire de l’université Rangsit.

 

-Le soutien financier et moral dont dispose l’AUF ont été mobilisés pour faire face et permettre aux établissements d’assurer la continuité des actions. En fin, l’AUF reste agir une francophonie universitaire engagée dans le développement éducatif des universités membres de l’AUF en Thaïlande.

1 COMMENTAIRE

  1. La pandémie objet d’études ou plutôt la pandémie comme opportunité d’adaptation des technologies de communication à distance ? Pendant presque deux ans, les universités, en France, ont mis en place, sans y être préparées et sans vrais moyens notamment humains, un enseignement dit “distanciel” ( plus justement qualifié de “démerdentiel” ) conduisant à un recul des niveaux requis déjà bien bas. Les enquêtes PISA antérieures en font foi et les lycéens presque unanimement pourvus d’un BAC à cette aune s’inscrive à l’université. Cette année 2021 les inscriptions ont explosé absorbées non par des nouveaux recrutements mais par le recours à des contractuels non enseignants et non chercheurs, non selectionés et mal payés à la vacation. Le distanciel est réputé faire face à ces nouvelles exigences d’autant qu’il est paré de tous les attributs positifs de la technique considérée comme révolutionnaire et dignes d’une “start up nation”. Le résultat est l’échec massif en première année d’université et la baisse des niveaux les années suivantes. Le résultat est l’effondrement de l’ensemble du système éducatif français. Le coût économique et humain est considérable. Une partie de l’enseignement, dispensé dans les ainsi dénommées “grandes écoles” maintient, pour le moment, un niveau légèrement supérieur au profit de quelques couches sociales parisiennes du coeur de Paris et de la banlieue Ouest, qui elles aussi est en voie d’effondrement et pas seulement au niveau académique ( en particulier les IEP, celui de la rue Saint Guillaume en est l’exemple emblématique). La formation n’y garantit nullement l’acquisition d’une culture générale de base et encore moins de l’orthographe et de la syntaxe de la langue qu’ils parlent et surtout écrivent ( on ne lit plus ). Les partenariats avec des établissements français ne manqueront pas de subir les effets de cette évolution et ce n’est pas le distanciel qui remédiera à la situation, au contraire. De plus, en Thaïlande, l’enseignement du français a cessé d’être obligatoire dans le cycle secondaire. Le rêve d’un accès à une connaissance de base par la magie de l’ordinateur est bien illusoire sauf à accepter, par avance mais sans le dire, et souvent en disant le contraire, une baisse de niveau. Les fournisseurs des nouveaux outillages technologiques mus par leurs passions mercantiles et s’appuyant sur quelques ainsi dénommés spécialistes en pédagogie clameront le contraire. Je gage et crains que le scénario qui se profile, comme c’est le cas dans le cadre du système erasmus, que l’enseignement “francophone”, ne soit fait en anglais ( pas celui du XIXème siècle), à distance donc sans qu’il soit besoin d’avoir de locaux ni d’enseignant. Les lignes qui précèdent sont celles d’un enseignant depuis plus de 7 ans retraité, 6 ans en lycée et 38 ans dans une université en coopération puis dans une université parisienne ayant par conséquent vécu et expérimenté la longue dégradation d’un des fleurons de notre république, celle qui, dans les années 50, assurait encore, avec ses hussards, ses missions. Le reste ne peut donc que suivre …

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