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THAÏLANDE – FRANCE : Le quotidien Libération décrit la répression des activistes Thaïlandais sur le sol français

Journaliste : Rédaction
La source : Libération
Date de publication : 23/11/2021
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Aum Neko 

 

Coup de chapeau au quotidien français Libération qui, dans un article publié lundi 22 novembre, décrit dans le détail la surveillance et les intimidations dont a été victime l’activiste transgenre thaïlandaise Aum Neko. Deux ans après le trouble passage à tabac de deux opposants thaïlandais à Paris, le procès des agresseurs tchèques a en effet repris ce mardi. Les victimes, espèrent avoir des réponses sur l’identité du commanditaire.

 

Nous publions ici des extraits d’un article de Libération

 

Un soir de novembre 2019, à Paris, sept amis se retrouvent autour d’une table du café le Zinc dans le quartier de la Motte-Picquet (XVe arrondissement), pour un anniversaire. Ces artistes, militants politiques ou LGBT, ont quitté l’Iran ou la Thaïlande pour fuir la répression. L’un des Thaïlandais immortalise le moment par un selfie souriant et insouciant. A 23h10, il poste la photo, où apparaît le nom du café en arrière-plan, sur son profil Facebook.

 

A 23h50, deux hommes s’installent en terrasse au Primerose, sur le trottoir d’en face, et commandent des pintes de bière. Athlétiques, tatoués, cheveux courts, ils sont arrivés cinq jours plus tôt de Prague. L’avion et l’hôtel ont été réservés par un troisième homme, âgé d’une cinquantaine d’années, assis à une autre table dans le même bar. C’est lui qui paie leurs consommations avec sa carte bancaire.

 

Un tabassage en règle

 

A minuit et demi, la bande d’amis s’apprête à quitter le Zinc. En face, les deux musclés déplient leurs 100 kilos, enfilent des gants, rabattent leur capuche sur leur visage, traversent la rue, et fondent sur deux d’entre eux. L’activiste transgenre thaïlandaise Aum Neko, 27 ans, 1,55 m, s’écroule, touchée par un coup de poing au visage.  Les coups pleuvent aussi sur Nithiwat Wannasiri, 33 ans, mince musicien aux cheveux longs venu avec sa guitare. Recroquevillée à terre, Aum Neko est rouée de coups. L’attaque n’a duré que cinquante secondes. Un des amis s’interpose, se fait frapper. Les agresseurs prennent la fuite en courant. Le compagnon d’Aum Neko et un de ses copains se lancent à leur poursuite, aidés par des passants.

 

Aum Neko n’est pas une inconnue. Libération lui a consacré une double page en 2016. Sur un autoportrait en noir et blanc, elle posait les mains sur ses seins, la phrase « Non à la loi de lèse-majesté en Thaïlande » peinte en anglais sur le corps.

 

Elle a trouvé refuge en France, d’où elle n’a pas cessé de s’exprimer sur la politique thaïlandaise.

 

Deux ans plus tard, en septembre, tous les protagonistes étaient convoqués dans une petite salle immaculée du palais de justice de Paris. Daniel Vokal, 28 ans, et Jakub Hosek, 26 ans, en détention préventive depuis deux ans, sont accusés d’avoir « exercé volontairement des violences en réunion, avec préméditation ou guet-apens », ce qui pourrait leur valoir plusieurs années de prison. Ils sont amis depuis de nombreuses années, travaillaient dans la sécurité pour des discothèques à Prague, et pratiquaient à haut niveau le MMA, un violent sport de combat…

 

La suite à lire en intégralité sur libération.fr

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