La communauté française de Bangkok était conviée, jeudi 17 novembre, à une réception offerte par le président de la République. Voici le texte intégral de son discours :
Madame la ministre,
Monsieur l’ambassadeur,
Mesdames et Messieurs en vos grades et qualités,
Je suis très heureux de vous retrouver et très heureux d’être parmi vous, même si j’ai déjà, un peu plus tôt dans l’après-midi, croisé une partie, je pense, de vos enfants du lycée français, les plus jeunes. Je suis donc ici parmi vous, pour les rencontres bilatérales et un déplacement bilatéral qui a commencé ce matin, mais aussi pour le sommet de l’APEC, puisque la France a l’honneur d’être le premier pays européen invité à participer à ce sommet. C’est pour nous unechance, un honneur, au cœur aussi de notre ambition Indo-Pacifique.
La Thaïlande, vous la connaissez toutes et tous mieux que quiconque, et je veux, en commençant mon propos ici, vous dire que si je peux être là, défendre nos couleurs, essayer de pousser nos intérêts, porter une ambition géopolitique dans la région, c’est parce qu’il y a vous ; c’est-à-dire des femmes et des hommes qui font vivre la relation bilatérale par leur engagement, leur activité, les emplois qu’ils créent ici, les investissements qu’ils font, les formations qu’ils prodiguent, la recherche qu’ils conduisent, les coopérations artistiques, les exemples sportifs qu’ils portent. Et donc j’ai pu depuis ce matin, au gré des rencontres, voir une partie de nos fiertés. Tout cela, c’est ce qui nous permet d’avoir cette union forte, cette intimité que je veux encore renforcer.
La première de ces forces, c’est cette communauté française. Votre nombre est signe del’attachement des Français à la Thaïlande ; plus de 14 000 compatriotes résident en Thaïlande, au registre des Français de l’étranger. Donc ça c’est, si je puis dire, déclaré par la police, mais généralement, en la matière, c’est plutôt le chiffre des manifestants qui est le vrai, et donc c’est à peu près le double, me dit-on. Et en l’espèce, s’y ajoutent les centaines de milliers de touristes,près de 800 000 en 2019 avant la pandémie, qui visitent ce pays chaque année. Car les Français, en effet, aiment la Thaïlande. Et cette présence, cette force, elle s’appuie sur une histoire qui vient de très loin. Nous en avons vu quelques traces ce matin, pour celles et ceux qui m’accompagnaient, dans ce que Louis XIV avait voulu initier avec le Royaume de Siam et la première ambassade envoyée à Versailles et conduite par le ministre Kosa PAN, devenu un épisode quasi légendaire de cette relation et qui ensuite a continué de faire des petits avec les jalons de notre histoire qui ont marqué toujours un attachement particulier. Un appétit tout particulier aussi, avec, à la fin du 19ème siècle, la chaire de Siamois créée à l’École des langues orientales, futur Inalco ; l’apparition des premiers dictionnaires de franco-siamois au début du 20ème siècle, et un lien qui ne s’est, au fond, jamais défait, jusqu’à être incarné par les attachements nombreux et multiples depuis plusieurs générations dans la famille royale.
C’est cette antériorité aussi, cette intimité, qui fait que la Thaïlande est devenue en 2008, Etat observateur à l’Organisation internationale de la Francophonie, que je rejoindrai dans la nuit de vendredi à samedi. Cette francophonie que vous portez toutes et tous en Thaïlande et que notre enseignement, aussi, rend plus fort chaque jour. Et donc en venant à votre rencontre aujourd’hui, après l’épreuve de la pandémie, je voulais d’abord en vous ayant dit combien vous comptez pour cette relation, rendre hommage à la vitalité de notre communauté française.
Elle bénéficie d’abord, je l’évoquais rapidement, d’un solide ancrage au sein de la société et del’économie thaïlandaise, avec notamment la chambre de commerce franco-thaï, les conseillers du commerce extérieur, la french tech, le club VIE, plus de 300 opérateurs économiques français employant 60 000 salariés qui sont implantés en Thaïlande, dont 200 entreprises appartenant à des investisseurs français résidant dans le royaume et une centaine de filiales de grands groupes français ou de PME. Et je veux ici aussi citer les entrepreneurs, les artisans, les commerçants indépendants français très nombreux dans ce pays, et dont l’activité contribue au rayonnement de la France. Je voudrais également saluer tous ceux, également nombreux en Thaïlande, qui sont engagés dans le secteur associatif au sein d’organisations non- gouvernementales qu’ils œuvrent pour l’enfance, le droit des femmes, la santé des populations déshéritées, le sujet des océans, les réfugiés arrivés de Birmanie où se déroule le drame que nous connaissons. Sur tous ces sujets, vous portez nos valeurs, vous représentez nos ambitions, et vous faites vivre la relation. À cet égard, je ne veux pas oublier non plus nos compatriotes qui travaillent auprès de la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie et le Pacifique, et les nombreuses agences onusiennes, dont les bureaux régionaux sont basés à Bangkok, ainsi que l’action des centres de recherche Cirad, l’IRD, FAO, l’IRASEC et plusieurs autres qui font vivre, là aussi, l’excellence scientifique, culturelle, académique de notre pays. Elle est connue, elle est reconnue, je peux vous le dire.
J’ai été tout à l’heure avec le Chairman de CP et il me parlait de nos innovations et de ce que font nos groupes – nous étions ce matin ensemble auprès d’acteurs culturels – il nous parle de nos grands musées, de nos écoles, de nos centres de recherche. Et je souhaite enfin adresser un message amical à tous ceux qui ont fait le choix de prendre aussi leur retraite en Thaïlande, et en même temps, d’être actif au sein de la Communauté française, dans le milieu associatif comme parfois dans le milieu économique aussi. Et donc de l’économie, à la solidarité, à la culture, en passant par le sport puisque tout à l’heure, on était avec les frères PINTO, avec plusieurs de nos jeunes, une partie de notre fierté. Mais les Jeux olympiques de 2024 nous permettront, là aussi, d’honorer nombre de nos sports. Vous faites vivre cette relation et l’excellence de notre pays.
Il y a aussi parmi les Français de Thaïlande, un extraordinaire sentiment de solidarité. Une valeur qui a été au cœur de la mobilisation des services de l’Etat lors de la pandémie, services auxquels je veux rendre ici hommage. La Thaïlande est en effet un des pays dont nous avons rapatrié en 2020 le plus grand contingent de touristes, grâce à la mobilisation de l’ensemble des équipes du quai, du centre de crise, de beaucoup de partenaires privés aussi dans la société d’assurance ou de voyagistes. Puis vint ensuite le temps de la vaccination, autre moment de solidarité. Et grâce à la collaboration exceptionnelle des autorités thaïlandaises, à la mobilisation de notre ambassade, dont je salue l’engagement, nous avons organisé en Thaïlande la campagne de vaccination la plus importante dans notre réseau à l’échelle mondiale. 4 campagnes de vaccination successives organisées de juin 21 à mai 22 dans 8 villes différentes pour être au plus près de vous, dans des conditions proches de celles dont vous auriez pu bénéficier en Europe, y compris aussi pour ce qui est de la France en termes de gratuité et de qualité de prestation. Et je tiens à cet égard à remercier aussi les nombreux bénévoles, notamment nos consuls honoraires, les chefs d’îlots, les associations qui ont été des relais précieux sur le terrain pour que ce dispositif qui, je crois savoir, a fait l’envie de beaucoup d’étrangers, soit ainsi une réussite. Eu égard au soutien particulier que nous a accordé le gouvernement thaïlandais, j’ai souhaité, comme vous le savez, que la France fasse aussi un don exceptionnel de 1.3 millions de doses de vaccins à la Thaïlande, qui est l’illustration aussi de notre solidarité. Et ce n’a pas été oublié parce que ce matin même, le Premier ministre a tenu explicitement à remercier la France.
Au-delà de cette reconnaissance de votre rôle, de votre place, de tout ce qui est fait et ce qui a été fait en particulier pendant cette période de crise, la période justement que nous venons de traverser m’offre l’occasion de dire combien les services aux Français de l’étranger sont une priorité de notre réseau diplomatique et consulaire et le resteront. Je mentionnais à l’instant la pandémie, mais notre dispositif a démontré de longue date sa réactivité en Thaïlande depuis le dramatique épisode du tsunami de 2004 dont je veux ici dire que nous n’oublions rien et dont nous avons la mémoire pour ce qu’il a représenté pour ce pays et pour nombre de nos compatriotes. Un dispositif spécifique de secours occasionnel de solidarité, SOS, créé pour soutenir les Français mis en difficulté par les conséquences de la crise sanitaire, a été mis en place dès avril 2020 en miroir aux dispositifs de soutien déployés sur le territoire national. Et je sais que ce dispositif n’a pas permis de régler toutes les situations individuelles — je préviens peut-être des interpellations que j’aurai tout à l’heure — mais il a tout de même donné lieu au versement de près de 4000 aides ciblées en Thaïlande.
Outre la santé, la solidarité, la sécurité bien entendu, à laquelle nous tenons pour l’ensemble de nos compatriotes, la scolarité est l’une de nos priorités. Je voudrais saluer les élèves du Lycée français international de Bangkok et leurs encadrants qui sont parmi nous. Le Lycée français international de Bangkok est un établissement d’excellence, vaisseau amiral du réseau AEFE en Thaïlande qui compte déjà cinq établissements, accueillant plus de 2 300 élèves était à nos côtés tout à l’heure, et je veux remercier l’ensemble des encadrants, l’ensemble des enseignants, l’ensemble des parents d’élèves, aussi, associations des parents d’élèves. Je sais que l’épidémie a soumis ces établissements à dures épreuves, et leur récupération spectaculaire est le reflet aussi du dynamisme de notre Communauté française, ici, de l’attractivité de notre modèle d’enseignement, également auprès des étrangers, y compris des Thaïlandais. Vous me rappeliez tout à l’heure, Monsieur le proviseur, l’importance de cette attractivité, le fait que dans les petites classes, aujourd’hui, nous avons de plus en plus de jeunes Thaïlandais, d’internationaux qui viennent rejoindre nos écoles. Et c’est d’ailleurs le sens même de la réforme de l’AEFE, que nous avons conduite ces dernières années, de pouvoir également en faire un instrument de rayonnement, d’élargir notre offre, de savoir diversifier l’ensemble de notre offre, à travers le monde, et d’en faire un instrument de rayonnement pour l’enseignement français et l’enseignement du français. Nous devons continuer de nous fixer comme objectif d’augmenter le nombre d’élèves dans ces établissements pour permettre de jouer pleinement ce rôle de creuset du rayonnement de la France et aussi bâtir la pérennité du modèle économique, par cette attractivité.
Je sais que notre ambassade veillera, en étroite concertation avec la communauté scolaire, à ce que le projet de relocalisation du lycée français international de Bangkok réponde au mieux aux attentes des enfants, des parents et des enseignants. Et, à cet égard, la création en projet d’une école française à Chiang Mai, qui pourrait ouvrir ses portes dès la rentrée 2024, est également l’illustration. De cette volonté que nous avons, de répondre de manière concrète à vos attentes et de continuer à faire avancer la France et le français. Chiang Mai est un haut lieu de la présence française, où nous disposons déjà d’une implantation historique, multiple de la France, en particulier de l’EFEO, de la plus grande bibliothèque française d’Asie et une de nos quatre Alliances françaises de Thaïlande, acteur d’un réseau qui fait un travail remarquable pour diffuser, notamment ici à Bangkok où l’Alliance fêtera dans quelques jours son 110ème anniversaire, notre langue et notre culture. Et donc nous allons poursuivre cet effort, mais que toutes celles et ceux qui, d’ores et déjà font vivre cette ambition, soient ici remerciés.
Fort de cette communauté française dynamique, de ce modèle de soutien de l’Etat français, nous avons maintenant la capacité d’ouvrir une nouvelle phase de la relation bilatérale, et qui s’inscrira pleinement dans le cadre de notre histoire, mais également de notre stratégie Indo- Pacifique. Et c’est finalement sur ces deux points que je voudrais terminer les propos que je voulais avoir devant vous aujourd’hui. D’abord, sur le plan bilatéral, dès 2018, en recevant à Paris le premier ministre, je souhaitais marquer une volonté de la France d’aller plus loin, de rouvrir un dialogue avec l’Europe, et d’avancer plus fortement. Nous avons travaillé ces dernières années. Il y a eu plusieurs avancées concrètes dans des secteurs comme les satellites et le spatial, et quelques autres, en plus de ce qui existait historiquement. Nous avons signé en février dernier une feuille de route 2022-2024 portant sur nos relations et qui va permettre sur le plan économique, universitaire, scientifique, mais également dans des secteurs de la défense, de la sécurité, des grands enjeux globaux, d’avancer. Les ministres m’accompagnent aujourd’hui. Vous aurez dans quelques mois la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. J’ai déjà prévu une visite du ministre du Commerce extérieur et donc, nous allons maintenant scander les prochains mois d’une très forte présence ministérielle pour faire vivre cette feuille de route très concrète et marquer un engagement. De la même manière que nous avons invité le vice-premier ministre, dès le premier semestre, et j’ai invité le Premier ministre, ensuite, à venir.
Aujourd’hui même, nous avons signé une autre étape de notre coopération, de ce que j’ai appelé cette « intimité stratégique » plus forte entre la Thaïlande et la France, puisque la Thaïlande a décidé de rejoindre deux initiatives que la France a lancé : l’initiative PREZODE , essentielle en termes de recherche, de prévention des grands risques sanitaires et pour marier notre agenda sanitaire et de biodiversité ; et la Coalition de la haute ambition pour la Nature et les Peuples, qui est là aussi un travail que nous avons lancé, vous le savez, pour préserver notre biodiversité, et en particulier avoir cet objectif de 30 % de protection de nos aires marines et terrestres. Et c’est à cet égard fondamental que la Thaïlande nous rejoint dans ce dialogue stratégique.
Cette relation bilatérale, elle est évidemment très forte dans des secteurs comme la gastronomie, les produits de luxe, le tourisme et plusieurs autres que vous incarnez. Mais, nous voulons aller beaucoup plus loin dans l’agroalimentaire – on en a parlé très concrètement tout à l’heure – la recherche, l’innovation technologique et la tech plus largement – même s’il y a d’éminents acteurs parmi vous qui sont d’ores et déjà là -, les sciences, la production industrielle, qui sont partie intégrante du génie de nos deux nations, mais sur lesquelles on peut faire encore beaucoup plus et beaucoup plus fort. C’est aussi la raison pour laquelle, à l’initiative de Monsieur L’ambassadeur, nous avons décidé pour 2023, de lancer cette Année franco thaïlandaise de l’innovation, thème qui irriguera tout au long de l’année de nombreuses manifestations économiques, culturelles, scientifiques, grand-public ou spécialisées, mais qui nous permettra d’installer cette nouvelle grammaire de la relation bilatérale, ce qui est pour nous fondamental.
Donc, vous le voyez, nous nourrissons vraiment des ambitions très fortes qu’on a encore contribué ce matin et ce midi à faire avancer, et je souhaite que nous puissions aller beaucoup plus loin et donc les années qui viennent seront clés pour obtenir des résultats. Parce que l’objectif, ce n’est pas de dire des mots ou de signer des documents. C’est que nous puissions exporter davantage vers la Thaïlande, créer davantage d’emplois et d’investissements ici, créer davantage d’investissements conjoints, faire rayonner encore plus la France et créer plus de richesse et aussi d’intérêts stratégiques communs, en particulier en matière de défense de coopération. Et je remercie aussi les militaires qui la font vivre d’ores et déjà aujourd’hui et qui nous aideront à la développer plus avant.
Je vous le disais, et je terminerai sur ce point, cette relation bilatérale elle s’inscrit dans une ambition qui est sans doute la justification de la présence de la France à ce sommet de l’APEC, qui est une ambition Indo-Pacifique. Et ce qui pour moi est un point très important, que je veux que vous ayez chaque jour en tête, c’est que vous n’êtes pas simplement des Françaises et des Français qui peuvent paraître loin du pays, venant ici pour quelques années d’une vie professionnelle, universitaire ou académique, ou parfois nés ici ou ayant trouvé l’amour ici. Non, vous êtes au cœur d’une région dans laquelle la France est présente, où nous sommes légitimes et où nous avons une voix et un rôle. L’Indo-Pacifique, pour la France, ce n’est pas un concept, c’est une réalité humaine, historique et contemporaine et d’avenir. L’Indo- Pacifique, c’est 7 de nos 13 départements ultramarins. Ce sont des régions, des collectivités d’outre-mer français, réparties entre l’Océan indien et le Pacfique Sud, qui abritent 60% de notre zone économique spéciale, ce qui très clairement nous rapproche des pays de l’APEC ou de l’ASEAN. Si la France est la deuxième puissance maritime du monde, c’est parce qu’elle est Indo-Pacifique avec ces territoires, parce qu’il y a dans cette région plus de 1 million de Françaises et de Français vivant sur nos territoires ultramarins, parce qu’il y a une présence militaire forte avec nos bases, avec aussi les exercices conjoints que nous conduisons. Et donc, n’oubliez jamais que vous êtes ici des ressortissants dans un pays ami, avec lequel nous voulons avancer, mais aussi d’une puissance Indo-Pacifique de plein exercice et de plein droit.
Avec aussi une stratégie, que j’ai exposée en 2018, et sur laquelle nous continuons d’avancer, et qui je crois est une voie française pour toute la région : celle du respect et d’équilibre, d’une forme d’équilibre dynamique, qui correspond d’ailleurs, je crois, à la manière dont la Thaïlande voit l’évolution de la région et son intérêt propre. La voix que porte la France dans l’Indo-Pacifique, c’est celle d’une région immense, théâtre d’une confrontation stratégique inédite qui va sans doute structurer les prochaines décennies, et dans laquelle il faut absolument préserver des équilibres nouveaux. Et ces équilibres, ils reposent sur ce que l’ancien Premier ministre australien, Malcolm TURNBULL, appelait “la liberté de la souveraineté”, c’est-à-dire que malgré l’exercice de grandes puissances, toutes les puissances doivent être respectées dans leur souveraineté propre. Et la France porte cette voix par sa présence militaire, ses coopérations, c’est son rôle.
C’est faire aussi de cette région une région exemplaire sur le plan du développement économique équilibré, sans hégémonie, et sur le plan de l’ambition climatique et de biodiversité. Cet agenda stratégique, économique, climatique, reposant sur une forme d’équilibre dynamique, de respect entre puissances, mais qui a pour but de préserver la paix et la stabilité, c’est une voie française qui, je crois, est cousine d’une aspiration de la Thaïlande et de quelques autres et qui fait que, de la Thaïlande à l’Indonésie en passant par les Philippines et quelques autres, nous avons, je crois, de plus en plus de connivence et donc un rôle croissant à jouer. Cette stratégie Indo-Pacifique c’est aussi celle dans laquelle nous allons inscrire l’ambition que nous avons en Polynésie Française et en Nouvelle-Calédonie pour nos territoires ultra marins avec une très grande symbiose avec ce que vous faites ici.
Voilà les quelques mots que je voulais vous dire pour vous remercier de faire vivre cette relation. Vous remercier de la solidarité et d’avoir tenu durant cette crise, vous féliciter de l’excellence que vous représentez, mais vous dire aussi que vous êtes au cœur d’une nouvelle ambition à la fois bilatérale et régionale. Et je veux remercier toutes celles et ceux de la restauration et de la conservation du patrimoine, jusqu’au sport, en passant par les initiatives économiques et culturelles, qui m’ont permis d’apprendre aujourd’hui à vos côtés. Je suis toujours extrêmement à la fois curieux et fier de vous retrouver partout à travers le monde, et puis de voir une jeunesse pleine d’avenir qui m’a tout alors interpellé, mais qui m’a rendu profondément fier d’être ce que nous sommes, et d’avoir cette conscience au monde que nous portons. Merci à toutes et à tous. Vive la République ! Vive la France ! Et vive l’amitié entre la Thaïlande et la France !
Qui a été invité ? Rien reçu de l’ambassade en tout cas !
Tiens, et au point de vue du commerce franco-thailandais, on en est ou?
Il ne suffit pas de saluer les Français en retraite en Thaïlande, il faut agir pour eux, en ce qui concerne les prélèvements sur la retraite, les relations avec la CFE concernant la Sécurité Sociale Français que nous continuons à payer, le taux de prélèvement des impôts IRPP et la réciprocité des voyages en France, sans visa pour les compagnes des retraités âgés au delà de 70 ans. lA LISTE ESTLONGUE!