Les cinq ex-otages thaïlandais récemment libérés ont partagé leurs premières expériences de captivité lors de la visite de hauts responsables thaïlandais à l’hôpital Assaf Harofeh, en Israël. Ils ont témoigné des tortures psychologiques subies, leurs ravisseurs leur faisant croire à une libération imminente avant de briser systématiquement leurs espoirs.

« Ce qui nous a permis de tenir, c’est d’avoir été ensemble », ont-ils confié à la chaîne Kan News. Tour à tour retenus dans des tunnels, des appartements ou des pièces obscures, ils ont survécu principalement avec des pitas, ne recevant une alimentation plus consistante qu’à l’approche de leur libération.

Le ministre thaïlandais des Affaires étrangères, Maris Sangiampongsai, le chef d’état-major, Pana Klaoblaudtok, et l’ambassadrice en Israël, Panbha Chandraramya, ont rendu visite aux otages. À cette occasion, le ministre leur a annoncé qu’un membre de leur famille se rendrait de Thaïlande à Tel Aviv pour les visiter et les accompagner dans leur retour au pays.

Les anciens otages ont également pu échanger par appel vidéo avec la Première ministre, Paetongtarn Shinawatra, qui leur a assuré son « amour et son soutien » en vue de leur retour en Thaïlande.

Les cinq hommes – Wachara Srihuan (33 ans), Satian Sawanakham (35 ans), Pongsak Thana (36 ans), Surasak Lamnao (32 ans) et Banawat Sahtao (27 ans) – sont dans un état stable. Certains avaient été enlevés au kibboutz Nir Oz, d’autres au moshav Yesha. Un sixième otage thaïlandais, Natapong Pinta (36 ans), reste toujours détenu à Gaza.

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