Comment présenter notre ami Jacques Bekaert, toujours résident à Bangkok, sa ville d’adoption, dont il continue de scruter la vie quotidienne dans son appartement du quartier de Sukhumvit ? Pour beaucoup d’entre nous, qui firent sa connaissance dans les années 80 lorsqu’il écrivait sur l’Indochine dans les colonnes du Bangkok Post, Jacques était d’abord l’un des plus fins observateurs de la région et de ses tourments. Mais dans ses mémoires publiées en anglais sous le titre «A Wonderful World» (Un monde formidable, emprunté à Louis Armstrong), Jacques nous raconte tout: sa jeunesse belge, sa passion pour la musique, ses aventures américaines, son exil asiatique… Commandez vite ce livre sur Amazon. Ou contactez nous pour en obtenir un exemplaire. Jacques Bekaert est une page de l’histoire contemporaine de la Thaïlande. Et cette page, c’est aussi la notre…
Jacques Bekaert est un observateur né. Tout, dans ses mémoires tout juste publiées en anglais, recèle ce talent d’observation, ce goût des rencontres, cette finesse d’analyse que nous lui connaissions lorsqu’il écrivait sur les pays du Mékong dans les colonnes du Bangkok Post ! Nous ne raconterons pas ici le détail de son livre, ni de sa vie. Il faut lire «A Wonderful World» pour comprendre comment ce journaliste belge a traversé l’histoire, depuis la ville de Tubize occupée par les Nazis au quartier de Sukhumvit où il réside toujours à Bangkok avec Nee, sa fidèle gouvernante thaïlandaise.
Curiosité et espoir
Jacques Bekaert est le contraire d’un observateur à œillères. Sa passion pour la musique, et pour le piano en particulier, l’a conduit à prêter attention au moindre son, à la moindre lumière, au moindre sourire, au moindre signe de tristesse et de détresse. Ses mémoires racontent plusieurs mondes, tous traversés avec la curiosité et l’espoir chevillés au corps: la Belgique et l’Europe dans les années soixante et soixante-dix, New York dans les années 80, puis l’Asie du Sud Est, mais aussi le journalisme, la diplomatie, le monde viticole car pour Jacques, le vin est un art…
Gavroche est un enfant du Bangkok de Jacques Bekaert. Nous avons grandi avec lui, grâce à lui. «A Wonderful World» est la preuve que l’on peut voir avec justesse ce monde sans perdre l’envie de le raconter et de le changer. Un remède contre les déprimes ambiantes. Et une lucidité de grand artiste de l’écriture.
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