Après le Royaume-Uni, les États-Unis ont annoncé le 26 octobre que l’ambassade et les consulats américains en Thaïlande ne délivreront plus les certificats de revenus de leurs ressortissants demandés par les autorités thaïlandaises. Plusieurs pays européens, dont la France, réfléchissent à cette question délicate, compte tenu des restrictions croissante en vigueur dans le Royaume.

Pour l’heure, aucune annonce n’a été faite en la matière par l’ambassade de France et par ses partenaires des principaux pays de l’Union européenne.

Le site de l’ambassade de France continue par exemple de proposer, dans la rubrique «Certificats, attestations et déclarations», le formulaire requis pour qu’un citoyen français désireux de s’installer en Thaïlande puisse obtenir une preuve officielle de ses revenus ou pensions.

Faut-il donc s’inquiéter ?

Possible, car depuis le 26 octobre, les États-Unis ont annoncé leur intention de ne plus fournir ce type de certificats, utilisés pour solliciter le renouvellement de certains visas non immigrants ou retraités.

La décision des autorités américaines prendra effet à partir du 1er janvier 2019, tout comme celle du Royaume-Uni, annoncée quelques semaines plus tôt.

«Le gouvernement américain ne dispose pas des moyens de vérifier les revenus de ses ressortissants et ne peut pas, légalement, valider une telle déclaration» peut-on lire dans le communiqué publié par l’ambassade des États-Unis à Bangkok, que vous pouvez retrouver ici.

Il est à noter toutefois que pour l’heure, ce service reste disponible sur le site de la dite Ambassade. Voir ici.

Cette décision est justifiée, selon le consulat des États-Unis à Bangkok, par la prolifération de fausses déclarations et de faux documents.

«Il existe d’autres méthodes pour prouver l’existence de revenus aux autorités thaïlandaises en vue de l’obtention des visas de longue durée O, O-A, or O-X précise le communiqué de presse dans l’Ambassade.

Sans donner plus de détails…

Des précisions du consulat français à Bangkok, dans un pareil contexte, seraient bienvenues.

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Collaboration: Georges Santin

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