Les récentes négociations avec le Hamas se sont déroulées sans heurts, le groupe militant palestinien Hamas étant prêt à libérer immédiatement tous les otages thaïlandais, selon Saiyid Sulaiman Husaini, chef d’une association de musulmans chiites en Thaïlande.
Husaini a fait le point le 27 octobre sur l’avancement des négociations, indiquant que l’équipe formée par le président de la Chambre des représentants thaïlandais, Wan Muhamad Noor Matha, à Téhéran et a conduit des pourparlers avec le Hamas, vendredi.
L’équipe était dirigée par l’ancien député de Narathiwat, Areepen Uttarasin, et Lerpong Syed, le frère de Husaini.
La majorité des Iraniens sont des musulmans chiites, tandis que la plupart des Palestiniens et des militants du Hamas sont sunnites.
L’Iran est soupçonné de soutenir le Hamas en lui fournissant des fonds, des armes et un entraînement dans la guerre qui l’oppose à Israël.
Husaini jouirait d’une solide réputation et exercerait une influence considérable sur les musulmans chiites, tant en Thaïlande que dans les pays voisins.
“Vendredi 26 octobre matin, les négociations se sont déroulées sans heurts. Mais les détails ne peuvent être divulgués avant la fin des négociations”, a écrit Husaini.
“Le Hamas a fait savoir aux représentants thaïlandais qu’il libérerait les otages thaïlandais dès que la situation serait sûre, affirmant qu’Israël attaquait tous les côtés de la bande de Gaza (dans le but) de sacrifier des otages étrangers pour discréditer le Hamas.
Par ailleurs, le Premier ministre Srettha Thavisin a réfuté un rapport publié le 26 octobre selon lequel 54 ressortissants thaïlandais figuraient parmi les 220 otages détenus dans la bande de Gaza.
Reuters a cité le gouvernement israélien qui, en milieu de semaine, a déclaré que le nombre était de 54.
Srettha a également évoqué la question des travailleurs thaïlandais dont les salaires n’ont pas été versés et qui souhaitent rentrer chez eux.
Il a déclaré avoir parlé à Orna Sagiv, l’ambassadeur d’Israël en Thaïlande, et que les salaires seront versés dès que les travailleurs auront quitté le pays.
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N’insultons pas l’avenir et attendons. Les otages sont menacés de cette insupportable “épée de Damoclès” : ni vivre ni voir. Mais qu’est-ce qui empêche la libération immédiate des otages, les thaïlandais et les autres ? La délégation thaïlandaise fait son travail et on peut que soutenir et souhaiter l’entreprise et son succès. Mais force est de constater qu’elle aussi est otage, un otage du deuxième cercle, des instigateurs majeurs de cette entreprise mortifère organisée à Téhéran et qui, dans la sauvagerie terminale inhumaine des tueurs, leurs aurait peut-être échappé. L’hypothèse n’est pas certaine tant la tuerie du 7 a certainement été pensée et organisée (vu la préparation technique et idéologique qu’elle nécessitait) dans l’optique d’une stratégie bien construite d’opposition à l’Arabie Saoudite et plus largement à d’autres pays arabes de s’ériger en leader “légitime” du combat palestinien et de revendiquer un leadership sur l’ensemble du “monde arabe”. La délégation est contrainte, pour tenter d’obtenir quelques résultats d’acquiescer (au moins en paroles) au narratif iranien. Une lecture à peine subliminale de celui-ci semble vouloir dire ceci : Téhéran et ses bras armés, voulant libérer les otages ou du moins certains d’entre eux ne le pourraient. La raison tiendrait à Israël qui, en raison de ses frappes indiscriminées, ne garantirait pas la sécurité des otages. Leur libération signerait leur mort certaine dont serait responsable l’État israélien. Libérer les otages risquerait de mettre leur vie en péril mais les garder aussi au risque des frappes intensives. La disparition des otages est donc bien un scénario envisagé et il est présenté comme voulu par Israël. La conclusion qui s’impose… des otages exécutés par Israël… étape trouvant son origine dans l’entreprise du 7 : les massacres perpétrés n’auraient pas d’autre origine que l’État d’Israël. S’il n’existait pas, il n’y aurait ni tuerie ni otages… voila, résumé, les syllogismes mortifères érigés en vérités incontestables. Ces “vérités” sont le terreau des mobilisations antisionistes et antisémites dont les manifestations gangrènent le monde. La seule issue possible pourrait être un échange généralisé de l’ensemble des otages contre la totalité des prisonniers palestiniens, scénario discuté en secret. Une telle issue supposerait une sorte de “reconnaissance” du Hamas par Israël, inenvisageable pour le moment… sauf pressions internationales et mobilisations intensives en Israël et bien au-delà.
Pas de commentaires désagréables. Les promesses n’engagent que celui qui les reçoivent disait Pasqua. Qui vivra verra, wait and see