Gavroche a appris qu’une délégation formée par Jaran Ditapichai, fondateur de l’association des Démocrates thaïlandais sans frontières, Sadi Suwanna, sa présidente actuelle, et Yan Marchal, bien connu de nos lecteurs, s’était rendue à l’Ambassade royale de Thaïlande à Paris. Pour y remettre une lettre demandant la libération sous caution d’Arnon Nampha, avocat spécialiste des droits humains condamné à 18 ans de prison pour cinq affaires différentes.
La lettre stipule « demander au gouvernement dirigé par Paetongtarn Shinawatra et aux tribunaux, par l’intermédiaire de l’ambassadeur, de libérer sous caution Arnon Nampha et les autres prisonniers victimes de l’article 112, afin que soient respectés les droits de l’homme et l’esprit de justice auxquelles la Thaïlande est tenue ». L’Ambassade royale de Thaïlande a accepté de prendre la lettre présentée par la délégation.
Outre la mobilisation des activistes à Paris, une librairie de Charoen Krung Road à Bangkok a placé en vitrine des affiches d’Amnesty Thaïlande appelant les gens à écrire à la Première ministre Paetongtarn pour l’exhorter à intervenir pour aider le même Arnon Nampha à sortir de prison.
Chaque semaine, recevez Gavroche Hebdo. Inscrivez vous en cliquant ici.