La justice thaïlandaise a inculpé lundi 8 mars 18 militants pro-démocratie pour sédition tout en déposant des charges supplémentaires contre trois d’entre eux pour avoir diffamé la monarchie lors de manifestations en septembre dernier.
Les accusations de sédition, qui sont passibles d’une peine maximale de sept ans de prison, sont liées à un rassemblement antigouvernemental en septembre, bien que les détails sur les infractions présumées n’aient pas été immédiatement précisés.
Lèse majesté
Les trois personnes accusées d’avoir violé la loi sur la lèse-majesté, qui interdit de critiquer les membres de la famille royale, sont Panusaya Sithijirawattanakul, Jatupat Boonpattararaksa et Panupong Jadnok. Un tribunal a refusé la libération sous caution pour tous les trois, et ils ont été transférés en prison.
Le mois dernier, les procureurs ont accusé quatre dirigeants du mouvement de protestation de lèse-majesté et leur ont refusé la liberté sous caution.
Thai Lawyers for Human Rights
Selon le groupe Thai Lawyers for Human Rights, au moins 382 personnes, dont 13 mineurs, ont été inculpées dans le cadre des manifestations, qui ont pris de l’ampleur l’été dernier. Au moins 60 de ces personnes ont été accusées de lèse-majesté.