Le gouvernement cambodgien a déclaré mardi 20 février au Comité des disparitions forcées des Nations Unies que l’enlèvement de Wanchalearm Satsaksit, un militant thaïlandais pro-démocratie, n’est pas considéré comme un cas de disparition forcée.
Wanchalearm Satsaksit a été enlevé par des hommes armés à Phnom Penh le 4 juin 2020. Il avait fui la junte thaïlandaise après le coup d’État de 2014.
Les autorités cambodgiennes affirment n’être pas impliquées dans cette affaire et qu’elles enquêtent toujours sur l’enlèvement. L’enquête est confidentielle.
La Fondation interculturelle thaïlandaise a déclaré que les autorités cambodgiennes ont nié que Wanchalearm ait été enlevé au Cambodge.
La Fondation a également fait valoir qu’une enquête sur une personne disparue n’est pas une question confidentielle et que les autorités cambodgiennes devraient informer sa famille de ce qui lui est arrivé si elles détiennent des informations.
Le cas de Wanchalearm Satsaksit n’est pas le premier cas de disparition forcée d’un activiste thaïlandais. Entre 2014 et 2020, neuf personnes auraient été victimes de disparitions forcées.
La sœur de Wanchalearm Satsaksit, Sitanan, n’a pas été autorisée à s’approcher de la maison de Thaksin ce mercredi matin pendant que Hun Sen le rencontrait.
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