Le quotidien américain salue dans son édition du 21 juin le travail de surveillance des parcs nationaux du Royaume par les «rangers» Thaïlandais. Au cœur de ce reportage : les patrouilles de «Rangers» chargés d’empêcher les coupes sauvages illégales de bois de rose dans les dernières forêts frontalières du Cambodge.
Nous reproduisons ici un extrait traduit du New York Times
Pour une lecture complète de l’article (en anglais) de Ben Solomon et Richard Paddock, cliquez ici.
« Ces forêts sont les poumons du pays »: Dans le parc de Ta Praya, près du Cambodge, les garde-frontières thaïlandais gardent un bois de rose précieux.
Au cœur de la jungle thaïlandaise, une bataille est engagée entre des gardes forestiers mal armés et des braconniers qui tentent de calmer l’appétit croissant de la Chine pour le bois de rose rare et précieux.
Les rangers ont marché pendant des heures dans un silence presque total à travers la dense forêt thaïlandaise, ne parlant jamais au-dessus d’un murmure.
Même au petit matin, les feuilles ruissellent de chaleur humide.
L’éclaireur à l’avant a balayé le paysage à la recherche de traces d’une présence criminelle dans un parc protégé : une empreinte de baskets dans la terre humide, une vieille bouteille de whisky oubliée, des munitions laissées derrière.
Même une branche fissurée sur le chemin pourrait signifier que leur carrière était dangereusement proche.
S’ils repèrent un symbole en forme d’étoile gravé dans un arbre, ils sont alors sûrs de leurs cibles: les braconniers se trouvent à proximité…