Chaque année dans le royaume, 22 000 à 23 000 personnes sont tuées dans des accidents de la route. Un bilan que les autorités locales ont mis longtemps à reconnaître. Mais le rapport de l’OMS qui classe la Thaïlande deuxième pays le plus meurtrier au monde derrière la Libye a forcé le gouvernement à sortir de sa réserve. Une enquête du World Atlas rapportée par le Bangkok Post a même montré récemment que la Thaïlande était passée en tête des pays les plus meurtriers au monde.
Un bilan lié principalement au non-respect du code de la route et des mesures de protection, ainsi qu’à la vitesse excessive, l’alcool arrivant seulement en septième position selon un rapport de la fondation Don’t Drive Drunk, qui milite pour la sécurité routière dans le royaume.
Malgré de nombreuses campagnes de prévention et de répression, accompagnées de différentes mesures visant à renforcer le code de la route, les conditions d’obtention du permis de conduite et l’utilisation de nouvelles technologies, comme le dispositif vidéo dans les voitures, le nombre de morts et de blessés reste le même.
Un bilan qui selon de nombreux experts est lié au problème de désobéisance civile de cette population, comme Gavroche l’a constaté dans son enquête « Accidents : les raisons d’un carnage » publiée en avril 2017, à lire ici.