La plus jeune fille de Thaksin, Paethongtan Shinawatra, entre en politique
Le parti thaïlandais Pheu Thai a très récemment annoncé lors d’une assemblée que la plus jeune fille de Thaksin, Paethongtan Shinawatra, devenait conseillère principale du parti en matière de participation et d’innovation.
Âgée de 35 ans, elle contribue à perpétuer l’emprise de la famille Shinawatra sur le troisième des partis thaksiniens après le Thai Rak Thai et le People’s Power Party. Rappelons que depuis l’exil volontaire de Thaksin en 2008, son beau-frère Somchai Wongsawat fut un éphémère Premier ministre et que sa sœur, Yingluck, gagna brillamment les élections législatives de 2011 avant d’être renversée par un coup d’État en 2014.
Une tentative de séduction pour les jeunes électeurs ?
Comme les autres formations politiques, le Pheu Thai a en ligne de mire les élections générales de 2023. Le terrain de la jeunesse est déjà bien occupé par le Move Forward Party mais en même temps que cette arrivée remarquée, le Pheu Thai a nommé 23 nouveaux jeunes dirigeants. On peut voir avec Paethongtan Shinawatra qui sort de sa manche, une double signification. D’abord montrer que la dynastie Shinawatra est toujours debout (avec la très grande présence de Thaksin sur les réseaux sociaux), ensuite montrer que le principal parti d’opposition est capable de mobiliser un électorat plus jeune que ses traditionnels soutiens. On ne sait pas encore qui mènera le parti aux prochaines élections, qui pourrait endosser le rôle d’un(e) Premier(e) ministrable potentiel(le) pour le Pheu Thai mais il est fort à parier que Paethongtan Shinawatra aura un rôle central dans cette campagne.
Ce n’est pas un hasard si le nouveau slogan du parti, « Pheu Thai Tomorrow », écrit de la main de Thaksin, a été présenté au moment de l’intronisation de sa fille dans ce poste stratégique.
Quel sera l’accueil de l’opinion publique ?
Certains verront inévitablement la main mise perpétuelle de Thaksin sur le parti, incapable de s’en émanciper, d’autres dans le royaume utiliseront la même rhétorique que Yingluck connût en son temps, en étant qualifiée de « marionnette » de son frère. N’oublions pas, et Gavroche l’a traité dans un article le mois dernier, l’envie jamais démentie de rentrer en Thaïlande pour Thaksin. Il est encore trop tôt pour présumer d’un destin national pour la cadette de Thaksin, mais en rajeunissant ses cadres, le Pheu Thai espère combler son prétendu retard sur le Move Forward Party qui plaît aux jeunes par sa stratégie réformatrice. Avec son héritage paternel, Paethongtan Shinawatra doit maintenant prouver sa capacité à rassembler.
Philippe Bergues
comment faire confiance à cette famille dont la tête pensante ,condamné à 2 ans de prisons refuse de les faire pour rentrer dans son pays. Dont la soeur, premier ministre a fait disparaitre des milliards de baths qui ont mis sur le carreau des milliers de riziculteurs: certains se sont suicidés…et ,ayant promis de se présenter devant la justice de son pays le lendemain d’une audience a profité de la nuit pour s’enfuir en cachette au Cambodge.
Quand on sait les fortunes que cette famille manipule (énergie-pétrole- agro-alimentaire etc) et reçoit d’un pays qu’ils méprisent.
Une vraie dictature devrait leur couper les vivres et nationaliser leurs biens.
ls ont les nationalité de Dubai et Montenegro: qu’ils y restent !
excellent
tres bonne nouvelle
les jeunes ne doivent pas baisser les bras face a cette dictature