Vingt-huit anciens membres clés de l’Alliance populaire pour la démocratie (PAD), aujourd’hui disparue, ont été acquittés de leurs accusations de terrorisme et de trahison liées au siège des aéroports internationaux Don Mueang et Suvarnabhumi de Bangkok entre le 24 novembre et le 3 décembre 2008.
Le tribunal pénal a déclaré que les preuves n’établissaient pas que les accusés avaient l’intention de causer des dommages ou des blessures graves, ou qu’ils avaient agi dans le but de renverser le gouvernement.
Cependant, le tribunal a reconnu les accusés coupables d’intrusion et de violation du décret d’urgence. Treize d’entre eux ont été condamnés à payer une amende de 20 000 bahts chacun.
Le PAD, dirigé par Sondhi Limthongkul, était un mouvement anti-gouvernement qui a organisé des manifestations massives contre l’administration du Premier ministre Somchai Wongsawat. Les manifestations ont culminé par le siège des deux aéroports internationaux de Bangkok, qui a duré 16 jours et a perturbé le trafic aérien mondial.
La décision du tribunal a été accueillie avec satisfaction par les partisans du PAD, qui ont déclaré qu’elle était une victoire pour la justice.
Dans une affaire civile en 2017, la Cour suprême a ordonné à 13 dirigeants du PAD de payer un total de 522 millions de bahts à Airports of Thailand Plc pour avoir fermé les deux aéroports en 2008. L’affaire a été classée après que les militants ont été déclarés en faillite.
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