La police thaïlandaise nie avoir utilisé le logiciel espion Pegasus pour pirater les appareils d’opposants politiques, a déclaré le porte-parole adjoint de la police nationale, Pol Col Krisana Pattanacharoen.
Cela fait suite à la publication récente d’un rapport conjoint, par iLaw, Digital Reach et Citizen Lab, qui allègue que le logiciel espion a été utilisé contre des dissidents thaïlandais pour surveiller leur activité en ligne, les manifestations et pour rechercher des informations sur leurs sources de financement. L’organisation internationale de défense des droits de l’homme Amnesty International a demandé des explications aux autorités.
Insistant sur le fait que la police thaïlandaise n’a jamais eu recours au logiciel espion Pegasus pour s’introduire dans l’appareil électronique d’un individu, a déclaré le Pol Col Krisana, les forces de police ont toujours respecté la loi et exercé leurs fonctions dans son cadre.
Les médias Thaïlandais ont rapporté son intervention, durant laquelle il a plusieurs fois répété que la police a le devoir d’appliquer la loi dans la répression et la prévention des infractions pénales, dans le maintien de la paix et de l’ordre pour protéger la vie et les biens et pour assurer la sécurité nationale.