Le parti Move Forward, qui compte le plus grand nombre de députés à la Chambre des représentants, devrait assumer le rôle de leader de l’opposition, selon un sondage d’opinion réalisé par l’Institut national de l’administration du développement (Nida Poll).
Le sondage a été réalisé du 5 au 7 septembre par des entretiens téléphoniques avec 1 310 personnes âgées de 18 ans et plus, de différents niveaux d’éducation, professions et revenus, dans tout le pays, afin de recueillir leur opinion sur la question de savoir si le parti “En avant” devrait occuper les postes de vice-président ou de chef de l’opposition à la Chambre des représentants.
À la question de savoir lequel des rôles de vice-président de la Chambre des représentants et de chef de l’opposition est le plus important, 38,40 % ont répondu qu’ils étaient aussi importants l’un que l’autre ; 29,85 % ont choisi le chef de l’opposition ; 28,55 % le vice-président de la Chambre des représentants ; 1,68 % ont répondu qu’aucun des deux rôles n’était important ; et 1,52 % n’ont pas donné de réponse ou n’étaient pas intéressés.
A la question de savoir quel rôle le Move Forward Party devrait assumer, une majorité – 56,11% – a choisi le rôle de leader de l’opposition ; 39,08% ont déclaré que le parti devrait conserver le poste de vice-président de la Chambre ; et 4,81% n’ont pas donné de réponse ou n’étaient pas intéressés.
À la question de savoir si le parti “Move Forward” et le parti démocrate seraient en mesure de travailler ensemble au sein du bloc d’opposition, une majorité de 65,80 % a répondu “oui” – 37,25 % assez bien et 28,55 % très bien. De l’autre côté, 30,61% ont répondu “non”, dont 17,79% ont déclaré qu’ils ne pourraient pas bien s’entendre et 12,82% qu’ils ne pourraient pas du tout s’entendre. Les autres, soit 3,59 %, n’ont pas répondu ou n’étaient pas intéressés.
Le parti Move Forward, qui compte le plus grand nombre de députés dans le bloc d’opposition, hésite toujours à prendre le poste de chef de l’opposition, au motif que la Cour constitutionnelle n’a pas encore statué sur le statut de député de son chef, Pita Limjaroenrat. Il a été demandé à la Cour constitutionnelle de déterminer si M. Pita détenait encore des parts dans une entreprise de médias lorsqu’il s’est porté candidat aux élections du 14 mai.
Si le parti choisit de prendre le poste de leader de l’opposition, son député Padipat Suntiphada, qui a été élu vice-président de la Chambre, devra abandonner son poste.
L’article 106 de la constitution stipule qu’après l’entrée en fonction du cabinet, le roi nommera le chef de l’opposition qui est le chef d’un parti politique à la Chambre des représentants ayant le plus grand nombre de députés dans le bloc de l’opposition – sans qu’aucun d’entre eux ne soit membre du cabinet, président de la Chambre ou vice-président de la Chambre.
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