Ce mercredi 12 juin, le tribunal n’a pas statué sur une possible dissolution du Move Forward. Il a demandé à la Commission électorale de fournir davantage de preuves et de témoins d’ici le 17 juin, pour expliquer que sa tentative de modifier la loi de lèse majesté était une tentative de renverser la monarchie constitutionnelle.
La prochaine audience est fixée au 18 juin. Si le parti est dissous, les membres de son exécutif qui ont fait campagne pour l’amendement de la loi pourraient être bannis de la vie politique pendant 10 ans.
Le 18 juin va devenir une journée charnière pour les questions politiques
Car outre le sort du MFP seront examinés le 18 juin prochain au tribunal l’affaire de la faute éthique présumée de Srettha Thavisin concernant la nomination de l’ancien ministre Pichit Chuenban. Et aussi l’accusation de lèse majesté concernant Thaksin Shinawatra pour ses commentaires en 2015 en Corée du Sud affirmant que le Conseil privé du roi était à l’origine du coup d’État de 2014.
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