Preuve de la volonté de l’actuel gouvernement de ne pas s’engager dans une politique de répression dure face aux manifestations étudiantes, tout en maintenant serrée la surveillance de celles ci, le tribunal pénal de Bangkok a accordé une libération sous caution au militant étudiant Parit Chiwarak arrêté vendredi, à condition qu’il ne répète pas les infractions présumées.
Parit avait été arrêté le 14 août pour huit chefs d’accusation : avoir provoqué des troubles, avoir organisé un rassemblement illégal de plus de dix personnes pour des activités ayant provoqué des troubles, avoir organisé des activités exposant le public à un risque de contagion, avoir bloqué la voie publique, avoir entravé la circulation, avoir placé des objets dans les rues, avoir utilisé des haut-parleurs sans autorisation préalable et avoir conjointement utilisé la force contre d’autres personnes sans leur causer de dommages corporels ou psychologiques.
Samedi, le tribunal pénal aurait émis des mandats d’arrêt contre 15 personnes pour des motifs liés à la sécurité et à des rassemblements politiques. Les enquêteurs de la police rassemblent également des preuves pour demander des mandats d’arrêt contre 16 autres personnes.
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