Quarante-quatre anciens députés du parti dissous Move Forward (MFP) seraient sur le point d’être inculpés par la Commission nationale anti-corruption (NACC) pour violation des normes éthiques concernant leur parrainage d’un projet de loi visant à modifier l’article 112 du Code pénal, également connu sous le nom de loi de lèse-majesté.
Rangsiman Rome, l’un de ces anciens députés, a reçu une convocation de la NACC pour prendre connaissance des accusations et fournir des explications. La NACC affirme avoir suffisamment de preuves pour étayer ces allégations. M. Rangsiman, désormais député du Parti du peuple, soutient que proposer un amendement législatif ne devrait pas être considéré comme une violation, car cela relève des fonctions d’un député.
Il souligne qu’aucune loi n’interdit explicitement aux députés de proposer des modifications à l’article 112 et que le MFP avait même soumis ses propositions politiques à la Commission électorale. Il critique également l’efficacité de la NACC dans cette affaire, la comparant à la lenteur observée dans d’autres dossiers, notamment ceux impliquant des plaintes déposées par des députés de l’opposition contre ceux au pouvoir.
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